Vuelta 2018 : La Camperona et une arrivée inédite à Javalambre dans les papiers

Cela fait quelques semaines que le parcours de La Vuelta se dévoile peu à peu. La présentation n’aura lieu que le 13 janvier prochain à Estepona mais Javier Guillén a déjà annoncé entre huit et dix arrivées au sommet. Parmi elles, Caminito del Rey, à proximité de Malaga (où aura lieu le Grand Départ), semble une certitude. La première semaine devrait se terminer au sommet de La Covatilla (lire ici) avant un repos à Salamanque. Enfin l’avant dernière étape devrait s’achevée au sommet de la Montée d’Oiz (lire ici) avant que les coureurs ne rejoignent Madrid. Cela fait donc déjà trois sommets. A la liste il faudrait rajouter La Camperona, qui revient depuis plusieurs semaines dans la presse et peut-être aussi une montée inédite : Javalambre !

Selon Ciclo21.com l’arrivée au sommet de Javalambre n’est pas encore actée. L’opération viserait sportivement à découvrir une nouvelle montée culminant à 2019 mètres d’altitude et d’un point de vue des territoires à mettre en avant L’observatoire astrophysique de Javalambre qui abrite le Le Centre des Études de la Physique du Cosmos d’Aragon. Mais il y a aussi une station de ski un peu plus bas (à 2 kilomètres) gérée par Ibercaja Aramón, qui gèrent également les stations de ski de Formigal (où Nairo Quintana a construit sa victoire sur La Vuelta 2016 et où Warren Barguil s’est imposé en 2013), de Valdelinares (où Winner Anacona s’est imposé à La Vuelta 2014 et Roberto Heras en 2005), de Cerler (où Leonardo Piepoli s’est imposé en 2007 et Roberto Laiseka en 2005). Un partenaire habituel d’Unipublic donc.

Selon Ciclo21.com la montée vers Javalambre (en venant par le sud) développerait 12 kilomètres à 7,5% mais dont l’essentiel de la difficulté est situé dans les cinq derniers kilomètres avec des passages à plus de 10% et 15%. Pour l’instant toutefois, cet accès n’est pas goudronné dans sa totalité. Il se peut néanmoins qu’il le soit prochainement. Il existe un autre accès au sommet, le plus courant, en passant par La Puebla de Valverde, avec une belle route, mais c’est une montée très longue (plus de 20km) et progressive sans grands pourcentages. Cet autre versant est en revanche idéal pour les aspects logistiques.

Enfin, le quotidien AS évoque aussi une autre possibilité d’arrivée à Picón Blanco (1486 mètres d’altitude). C’est là même où Mikel Landa (Team Sky) s’était imposé sur la troisième étape du Tour de Burgos cette année.