Thibaut Pinot : « Je n’ai pas envie de finir cramé à Madrid »

Dans un entretien publié sur le site de la Groupama-FDJ, Thibaut Pinot a évoqué son retour à la compétition après sa défaillance du Tour d’Italie. Depuis Tignes, où il a pris l’habitude de s’entraîner avant ses objectifs majeurs, le grimpeur français a évoqué la Vuelta à venir et ses ambitions pour la fin de la saison. 

Troisième du Giro au moment de sa défaillance de l’avant dernière étape, le leader de la Groupama-FDJ a tout perdu d’un coup à cause d’une infection pulmonaire. Cet échec a laissé des traces. « J’ai été arrêté presque trois semaines pour soigner une pneumonie. J’ai vu que le footballeur brésilien Ronaldo a eu ça récemment… Pour moi, tout s’est écroulé le samedi et, moralement, c’est compliqué de l’admettre, a déploré Pinot une nouvelle fois. Ne pas terminer sur le podium que nous avions obtenu après trois semaines intenses est l’une des plus grandes déceptions de ma carrière. Aujourd’hui, je le vis toujours aussi mal. »

« J’ai envie de me faire plaisir »

A la reprise sur le Tour de Pologne, Thibaut Pinot s’est relancé de la meilleure des façons après deux mois et demi sans courir. Il a terminé troisième de cette épreuve WorldTour, une préparation parfaite au dernier grand tour de la saison. « Quand on a compris qu’il était impossible d’être sur le Tour, j’ai tout de suite pensé à la Vuelta, j’ai envie de me faire plaisir. J’ai été content de découvrir le Tour de Pologne qui est la course de préparation idéale au Tour d’Espagne, se satisfaisait-il. Pour moi cette année, la Vuelta est une chance, la faire dans de bonnes conditions n’arrivera pas tous les ans. Je vais me servir de cette course de trois semaines aussi pour me redonner la caisse pour la fin de saison. Je n’ai pas envie de finir cramé à Madrid. »

Lire aussi > Thibaut Pinot : « Vraiment très content de ma semaine »

Le 25 août, Pinot sera donc au départ du Tour d’Espagne, une compétition à laquelle il n’a plus pris part depuis son abandon en 2014. La saison précédente lui avait pourtant donné un avant-goût intéressant de ses capacités à briller en Espagne. « J’avais été septième de la Vuelta en 2013 face aux Valverde, Contador, Rodriguez et Nibali, se souvenait-il alors. J’avais été frustré, piégé dans une bordure qui m’avait coûté 1’30’’ et la cinquième place. Ça se court différemment du Giro et du Tour mais ça reste un Grand Tour. Il y a moins de stress et moins de pièges. Partant du sud de l’Espagne, je me prépare à ce qu’il fasse très chaud. La chaleur, j’ai pris le temps de la travailler. » Après la Vuelta, Pinot veut enchaîner avec les courses d’un jour italiennes, et les Mondiaux pour lesquels il a été présélectionné par Cyrille Guimard.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.