Vuelta : Samuel Sanchez a une revanche à prendre
Près d’un an plus tard, un « mauvais arrière-goût » demeure chez Samuel Sanchez lorsqu’il songe à la Vuelta 2016. Alors bien parti pour un top-10 au classement général final, le coureur de la BMC avait été victime d’une lourde chute lors du contre-la-montre de Calpe, achevé malgré une luxation acromio-claviculaire droite. Il avait cependant, et évidemment, dû renoncer à prendre le départ le lendemain matin, à quelques heures de l’arrivée à Madrid. L’ancien champion olympique (ndlr : à Pékin, en 2008) n’a pas été bien plus verni cette saison puisque tombé à terre sur le Tour du Pays Basque alors qu’il semblait se diriger vers une victoire d’étape à Arrate.
Aujourd’hui, ces déboires sont du passé, et c’est avec son plein potentiel que Samuel Sanchez s’apprête à prendre part à sa dixième Vuelta. « Je me suis bien reposé après la Route du Sud, ce qui était ce dont j’avais besoin. Je suis revenu sur le Tour de Pologne, sans aucune douleur, avec le corps prêt à donner sa pleine mesure, a-t-il assuré. Il y a beaucoup d’étapes que je connais et je vais chercher une victoire. Il y a une arrivée qui réveille de très bons souvenirs, à Cuenca, où j’ai remporté ma deuxième étape de La Vuelta, en 2006. Il y a aussi les Asturies (sa région, NDLR), avec l’arrivée à Gijon, où j’ai déjà gagné aussi. Et l’Angliru est à 10 kilomètres de chez moi. »
Deux fois sur le podium final de l’épreuve (2007, 2009), Sanchez sera cette année accompagné par Tejay Van Garderen, Rohan Dennis ou encore Nicolas Roche. De sorte que le général n’est pas une obsession pour l’ancien leader d’Euskaltel-Euskadi. « Avec un parcours comme celui-là, il faut prendre chaque étape comme une classique, tout peut arriver tous les jours, a-t-il exposé. Un jour, tu es à la lutte pour le général, et tu peux être hors course le lendemain. Sur cette course, tu ne peux te permettre aucun faux-pas. » Il ne le sait que trop bien.