Vuelta : Orica-Scott fait chou blanc
La septième étape de la Vuelta semble bien loin pour l’équipe Orica-Scott. Après une petite semaine de course dans ce dernier Grand Tour de l’année, la formation australienne jouissait d’une situation relativement rare. Elle disposait à cet instant de la présence de quatre coureurs parmi les seize premiers du général : Esteban Chaves, naturellement, les jumeaux Simon et Adam Yates, ainsi que l’Australien vainqueur d’étape au Tour de Pologne, Jack Haig. Le lendemain, ce dernier était le premier du quatuor à craquer, dans le Xorret del Cati. Le surlendemain, c’était au tour de Simon Yates d’exploser à Cumbre del Sol. Après la journée de repos, Adam Yates accusait pour sa part le coup dans Calar Alto. À mi-parcours dans cette Vuelta, Esteban Chaves s’est donc retrouvé comme le seul candidat sérieux au général pour Orica-Scott. Mais le Colombien aussi a fini par faiblir, contrairement à l’an passé, rétrogradant sans cesse durant la dernière semaine, affichant ses limites dans le chrono mais aussi en montagne.
« Nous sommes venus ici avec trois leaders potentiels pour le général, et des attentes assez élevées. Nous devons être réalistes, nous n’avons pas répondu à ces attentes, a tranché Neil Stephens, directeur sportif au sein de la structure. Si l’on fait une moyenne avec nos performances sur la Vuelta des deux saisons précédentes, nous pouvons être contents, mais cette année en elle-même, ce n’est pas le cas. Nous ne pouvons absolument pas remettre en question l’éthique ou l’engagement des gars, nous avons tenté des choses assez tôt et avons perdu du temps en courant sur l’offensive. Nous avons ensuite essayé de gagner une étape par l’intermédiaire d’échappées… Il n’y a en tout cas pas eu un manque d’efforts. »