Vuelta : La BMC avec Richie Porte et des chasseurs d’étapes
Richie Porte n’a plus terminé un Grand Tour depuis 2016. Ses deux derniers Tours de France, abordés dans la peau d’un véritable leader, se sont interrompus prématurément, à chaque fois lors de la neuvième étape. À nouveau contraint à l’abandon cette saison après une chute lors de l’étape des pavés et une fracture de la clavicule, l’Australien a ainsi fait de la Vuelta sa solution de repli. Si le coureur de la BMC a bel et bien récupéré de sa blessure, sa condition physique est toutefois incertain à l’approche du Tour d’Espagne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il ne sera pas l’unique point d’intérêt de la BMC. Ses coéquipiers sélectionnés, à savoir Alessandro De Marchi, Brent Bookwalter, Nicolas Roche, Rohan Dennis, Dylan Teuns, Joey Rosskopf et Francisco Ventoso, auront aussi leur carte à jouer.
« Je pense que nous allons débuter la Vuelta avec une équipe concentrée et bien équilibrée, a déclaré le directeur sportif Jackson Stewart. Pour Porte, il s’agit de sa première course après sa chute. Au début, nous devrons voir comment il se sent. Mais, je crois qu’il sera de plus en plus fort au fur et à mesure que la course avance. Nous essaierons d’abord de nous concentrer sur plusieurs étapes spécifiques, et à partir de là, nous surveillerons l’évolution du général. Nous savons que Rohan Dennis est très motivé pour les deux contre-la-montre et qu’il a la capacité de réussir sur ces étapes, voire davantage. Avec Alessandro De Marchi, Nicolas Roche et Francisco Ventoso dans l’équipe, nous avons trois coureurs qui ont gagné sur la Vuelta, et ils apportent non seulement cette expérience, mais ils ont aussi la force d’essayer quelque chose cette année si l’occasion se présente. Dylan Teuns, Brent Bookwalter et Joey Rosskopf arrivent eux aussi en bonne forme et je pense que nous pouvons nous attendre à des efforts importants de leur part lors des échappées. »
Richie Porte s’est également exprimé en amont de sa deuxième Vuelta (68e en 2012, ndlr). « Bien sûr que j’aimerais bien faire pour mon dernier Grand Tour avec BMC, mais on ne sait jamais quelle est sa forme après une préparation tronquée, a-t-il confié. Après avoir quitté le Tour de France, j’ai dû prendre un peu de temps pour me remettre au travail à cause de mes blessures. Je me suis bien entrainé depuis, mais je ne vais pas m’aligner avec la forme qui était la mienne avant le Tour. Au début, je pense que je vais certainement prendre la course au jour le jour. La dernière semaine est assez difficile, alors on ne sait pas ce qui peut se produire, mais nous avons une équipe formidable qui se présente avec beaucoup de bonnes options. Il y a aussi une carotte devant moi sur la Vuelta, ce sont les Championnats du Monde qui présentent un parcours de grimpeur. Ce sera donc une bonne préparation. »