Vincenzo Nibali : « Je voulais essayer et voir ce qui se passerait »

Vincenzo Nibali attend patiemment l’arrivée de la haute montagne sur cette Vuelta, qui lui conviendra sans doute mieux que les montées courtes et abruptes de cette première semaine. En attendant, il ne pouvait pas se priver de l’opportunité d’une descente aussi technique que celle de l’Alto Collado Bermejo. Malheureusement le Requin de Messine ne connaissait sans doute pas très bien cette descente dont la première partie est si technique, constituée d’une interminable succession d’épingles, qu’il est difficile de faire une différence.

« La descente était très dangereuse alors je voulais essayer et voir ce qui se passerait », déclarait Nibali à la presse après le passage de la ligne d’arrivée, tout en continuant de pédaler. « J’espérais que d’autres coureurs suivraient mais personne n’a bougé. J’ai pris les risques qu’il fallait sans trop pousser. A un moment j’ai réussi à creuser un petit écart mais je savais qu’il restait quelques kilomètres entre la fin de la descente et l’arrivée. De plus la descente ne permettait pas de prendre suffisamment de vitesse. La seule personne qui a risqué un peu plus c’est (Nicolas) Roche, dans la seconde partie de la descente. Il a réussi à prendre quelques secondes sur la ligne. »

Interrogé sur la possibilité de prendre du temps dans les descentes, Nibali a courtoisement envoyé balader un journaliste américain. A croire que la petite conversation entre le sicilien et le maillot rouge de ce Tour d’Espagne, Christopher Froome, après la descente ait rendu le coureur de Bahrain – Merida un peu fébrile.

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