Superman Lopez, la valeur montante d’Astana !

Après un début d’année extrêmement compliqué à la suite d’une blessure lors de l’intersaison, « Superman » Lopez, de son vrai nom Miguel Angel Lopez, s’adjuge une très belle victoire d’étape au sommet de Calar Alto, sur la onzième étape de La Vuelta. Le Colombien s’était fracturé le tibia à l’entraînement en novembre 2016 et n’était revenu à la compétition qu’au mois de juin dernier. Un peu avant La Vuelta il avait montré au sommet des Lagunas de Neila, lors du dernier Tour de Burgos, qu’il était en forme. Seul coureur à avoir accompagné Christopher Froome (Team Sky), Vincenzo Nibali (Bahrain – Merida) et Wilco Kelderman (Sunweb) aujourd’hui, Lopez a pu profité du marquage entre les leaders pour aller chercher « le plus beau succès de (sa) carrière » selon lui. A seulement 23 ans, Lopez confirme les attentes qui pèsent sur ses épaules.

« Je suis très ravi, révélait-il à l’arrivée malgré le froid glacial. C’était une étape très difficile avec la pluie qui avait déjà pris pas mal d’énergie à tout le monde avant mêmes les ascensions. Je connaissais un peu cette ascension alors je savais ce que je faisais et j’ai choisi d’attendre la partie la plus raide dans le dernier kilomètre et demi. L’an passé ma Vuelta s’était arrêtée sur une chute mais cette année je me sens plus fort, plus calme et je sens que je progresse petit à petit ».

En effet c’est suite à une chute lors de la sixième étape que Miguel Angel Lopez avait dû quitter La Vuelta 2016. Si bien que ce n’est en réalité que la première fois qu’on peut réaliser le potentiel du Colombien sur un Grand Tour. « Cette victoire est une grande évolution pour moi. C’est mon premier succès sur un Grand Tour. J’espère continuer de progresser ainsi au long de la course. Jusqu’à présent l’équipe a fait un travail fantastique pour nous protéger Fabio (Aru) et moi ».

Fabio justement a perdu du temps… 1’18 ! Et si sur la ligne d’arrivée on s’est un moment posé la question de savoir si on allait revivre un drame au sein de l’équipe Kazakh, comme lorsque Mikel Landa avait remporté l’étape d’Andorre sur le Tour d’Espagne 2015 plutôt que d’attendre Aru (déjà lui), il n’en a rien été. Même si Lopez était à presque 4’30 au général ce matin, il restait co-leader au même titre que le Sarde. A seulement 23 ans, le vainqueur du Tour de Suisse 2016 semble être une belle valeur d’avenir pour l’équipe d’Alexandre Vinokourov alors que du côté du vainqueur de La Vuelta 2015, Fabio Aru, rien ne dit qu’il portera toujours les couleurs d’Astana l’an prochain.

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