Christopher Froome conclut une première semaine parfaite

C’était attendu et redouté par ses adversaires. Christopher Froome (Team Sky) a à nouveau consolidé son avance au classement général et s’est octroyé sa première victoire d’étape de l’année. Le maillot rouge de cette Vuelta ne voulait vraiment pas laisser la victoire lui échapper après qu’elle lui soit passée sous le nez de peu il y a deux ans à cause de Tom Dumoulin. Cette fois-ci il n’a pas répété la même erreur et personne n’a pu lui contester la victoire. Si le Britannique n’a jamais été aérien cette saison, il semble en être autrement sur cette Vuelta. Bien sûr, on n’a pas encore vraiment abordé la haute montagne mais le leader du Team Sky semble être plus fidèle à ce dont on a l’habitude. Signe, à priori, que sa préparation plus tardive paye. Au général Froome a désormais 36 secondes d’avance sur Esteban Chaves (Orica – Scott) et plus d’une minute sur tous les autres favoris.

Chris, c’est l’expérience de 2015 qui vous a permis de gagner aujourd’hui ?
Oui assurément. Quand j’ai placé mon attaque à environ 500 mètres de la ligne et que j’ai vu que (Esteban) Chaves commençait à revenir, j’ai eu un flashback de 2015 quand (Tom) Dumoulin avait fait exactement la même chose et m’avait littéralement enrhumé dans les derniers 100 mètres. J’ai eu ce flashback et je me suis dit : « Je ne peux pas laisser ça se reproduire à nouveau ! ». Il a fallu que je donne tout jusqu’à la ligne. C’est juste magnifique de pouvoir lever les bras après le dur travail que l’équipe a fait. Mikel Nieve a été incroyable sur ce final. Il faut aussi parler de l’équipe Cannondale qui a mené presque toute la course pour essayer de préparer le terrain pour une victoire de Michael Woods. Il a fait une belle course en terminant troisième. C’est sûr que ça doit être une période très difficile pour les coureurs de Cannondale qui pourraient perdre leur sponsor l’an prochain. Je leur souhaite le meilleur.

Cela fait presque un an que vous n’aviez plus gagné une étape. C’était important ?
Pas tant que ça car je suis ici avec un plan plus général. Je suis ici pour gagner le général. Si ça veut dire qu’il faut laisser chaque jour l’échappée aller se disputer la victoire, si c’est ce qu’il faut faire… je ne veux pas tuer mon équipe pour des victoires d’étape quand l’objectif est le maillot de leader.

Le bilan au bout d’une semaine est excellent.
C’est sûr, on n’aurait pas pu espérer un meilleur départ. Être à ce moment de la course, à la neuvième étape, avec le maillot de leader, en venant de remporter une étape… L’équipe est en grande forme, le moral est excellent, tout le monde est fort. Ces neuf premiers jours ont été difficiles mais mes équipiers ont toujours été en contrôle, chacun d’entre eux est solide. On n’aurait pas pu en demander plus.

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