Christopher Froome : « Ça aurait pu être bien pire »

Ça aurait pu être une étape tranquille pour les leaders du général mais ce luxe n’est que très rare sur cette Vuelta. Et cette fois-ci c’est Christopher Froome lui-même qui a été la victime du jour. Tombé dans la descente alors qu’il était à l’avant du groupe des favoris, il a dû changer de vélo puis est tombé à nouveau. Rien de grave apparemment mais le quadruple vainqueur du Tour de France s’est présenté en interview après l’arrivée avec les deux genoux bandés.

Chris, que s’est-il passé ?
J’ai juste perdu ma roue avant (glissé, ndlr). Ce sont des choses qui arrivent. On ne peut jamais prévoir de telles choses malheureusement. On a dû faire du mieux qu’on pouvait. Heureusement j’avais Mikel Nieve et Wout Poels avec moi pour aider à limiter les pertes sur le groupe Nibali. A la fin je dois juste être heureux de n’être pas plus sérieusement touché. Je n’ai perdu qu’un peu de peau.

Rien qui pourrait affecter vos performances ?
Je n’espère pas, je n’espère pas ! Il va falloir voir dans les prochains jours. Bien sûr dormir avec des éraflures n’est jamais la chose la plus amusante mais il va falloir faire avec et comme je l’ai dit je m’estime heureux que ce ne soit pas plus sérieux.

Qu’avez-vous pensé de l’attitude du groupe des favoris. Il y a eu une sorte de discussion mais il ne semble pas qu’ils aient attendus.
Cette décision leur revient. En ce qui me concerne j’étais concentré sur la poursuite et sur le rythme que nous devions adopté à trois pour limiter les dégâts.

Après votre chute vous étiez à plus de 40 secondes des autres favoris (à l’exception d’Alberto Contador qui avait attaqué plus tôt). Sur la ligne vous ne concédez que 20 secondes. C’est un moindre mal.
Oui exactement. Ça aurait pu être bien pire. Bien sûr ce n’est jamais une situation dans laquelle on voudrait être mais ces choses arrivent en vélo.