Alexandre Geniez : « On s’est un peu enterré »
Sur le papier, Alexandre Geniez apparaissait, au vu de ses antécédents, comme l’un des meilleurs grimpeurs de l’échappée dans la dixième étape du Tour d’Epagne. Pourtant, preuve que la théorie n’est pas toujours suivie de la pratique, il n’était pas parmi les premiers à franchir le sommet du Collado Bermejo, dernière difficulté de la journée, ce mardi. Le coureur d’AG2R-La Mondiale a basculé dans la descente vers Murcie avec une vingtaine de secondes de retard sur Jose Joaquin Rojas et Matteo Trentin, davantage étiquettés sprinteurs, et ne les a jamais revu. Cinquième à l’arrivée, le double vainqueur d’étape sur la Vuelta nourrissait quelques regrets.
« Je savais que l’étape du jour pouvait me convenir. Avant la journée de repos, j’avais déjà senti que les jambes étaient meilleures et aujourd’hui (hier), j’étais vraiment bien, a-t-il assuré, avant de pointer une erreur tactique. Dans la dernière bosse, on s’est un peu enterré à trop vouloir se surveiller et un groupe est parti. La dernière descente était vraiment technique et je n’étais pas en confiance. Avec la pluie et les pins, j’avais très peur de glisser et je n’ai pas réussi à combler les 25 secondes pour rentrer à l’avant. C’est dommage, il faut profiter des bonnes journées sur un Grand Tour et là je termine un peu frustré. Je me console en me disant que les sensations semblent être assez bonnes et il faudra recommencer pour décrocher une victoire d’étape. »