Dylan Groenewegen : « Ça craint »

Dylan Groenewegen devra encore patienter un moment avant de lever les bras pour la première fois de la saison. Le Néerlandais a manqué sa chance de peu, hier, et ne sera naturellement pas de la bataille pour la victoire aujourd’hui dans l’Alto de Malhao. À Tavira samedi, le champion des Pays-Bas a échoué à la troisième place, pour quelques millimètres. Devant lui, les Allemands Andre Greipel et John Degenkolb, qui ne luit ont pas permis de concrétiser sa bonne forme du début de saison. Barré par Marcel Kittel sur le Tour de Dubaï (ndlr : deuxième de deux étapes et du général), Groenewegen exprimait sa déception à l’arrivée de la quatrième étape du Tour de l’Algarve.

« J’ai suffisamment de puissance et ma vitesse est bonne, ça craint que ça n’aboutisse pas pour le moment, a-t-il lâché dans un communiqué. Dans le dernier virage, j’étais trop impatient de passer Greipel. Je n’aurais pas dû tenter cette manoeuvre car ça a échoué et j’ai perdu un peu de vitesse. J’ai commencé le sprint à quelques longueurs de Greipel. Mais j’étais quand même tout proche, ce qui montre que je suis bien ». 

Samedi, la LottoNL-Jumbo n’a pas pu s’investir pleinement pour son sprinteur, sachant qu’elle devait aussi assumer d’autres responsabilités. « Garder le maillot de leader avec Primoz était plus important, acquiesçait Groenewegen. Nous avons contrôlé le peloton et il nous manquait donc des gars pour le final. Dans ces conditions, vous devez aborder le sprint différemment. Et si votre capitaine Robert Wagner crève, ça devient encore plus difficile ». 

Le Slovène se montrait lui ravi de sa journée, durant laquelle il a pu bien récupérer en vue de l’étape décisive à Malhao ce dimanche. « L’objectif principal était de conserver le maillot, et nous avons réussi, a-t-il ajouté. L’équipe a contrôlé, et après 120 kilomètres, la course a vraiment débuté. Ce n’était pas une tâche facile, mais nous avons bien tenu. Demain (aujourd’hui), il faudra faire la même chose et garder le maillot ». Mais dans les trois ultimes kilomètres de l’étape, qui risquent d’être explosifs, il devra surtout compter sur lui-même.

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