Vegard Stake Laengen : « D’autres opportunités se présenteront »

Si cette cinquième étape du Tour de Catalogne semblait promise aux baroudeurs, il fallait encore deviner où l’échappée partirait. Alors que les 60 premiers kilomètres étaient en descente avant une très longue ascension, et pouvaient offrir une course à tombeau ouvert, ce n’est finalement qu’à un peu moins de 30 kilomètres parcourus que la bonne est partie. Vegard Stake Laengen (UAE Team Emirates) ne l’a pas loupé même si c’était de justesse. Quand la sélection finale s’est faite, le Norvégien et Jarlinson Pantano (Trek – Segafredo) se sont retrouvés à deux en tête. Malheureusement pour Laengen, il n’a rien pu faire contre son ancien coéquipier. À 29 ans, du haut de mètre quatre-vingt-quinze, Laengen est donc toujours à la recherche de sa première victoire professionnel malgré de solides qualités de rouleur qui lui avaient notamment permis de prendre la troisième place du chrono de Chianti sur le Giro 2016.

Vegard, comment s’est passée cette étape ?
Je pense qu’après l’étape d’hier, beaucoup de coureurs avaient peur de dépenser trop d’énergie et donc l’échappée est partie sans doute plus vite que beaucoup ne l’imaginaient. Mais j’étais chanceux, je suis le dernier qui soit parvenu à rentrer dans le groupe de tête et j’ai vite compris que j’avais une bonne chance aujourd’hui. Malheureusement je perds contre Pantano. Deuxième…

Pour la victoire en elle-même, tout s’est joué dans le dernier virage ? C’était à qui vire le premier ?
Oui exactement… Et après j’ai vu le peloton revenir à toute vitesse… C’était technique et difficile. Ça a été une dure semaine et une longue journée dans l’échappée.

On vous sent déçu mais en même temps content de voir Jarlinson Pantano, que vous connaissez bien, s’imposer.
Nous étions équipiers chez IAM Cycling donc je le connais bien et la première fois que je suis en position de gagner je perds contre lui mais c’est bien pour lui. Bien sûr moi j’aurai préféré gagner mais je dois me contenter de la deuxième place. Je cours donc toujours après ma première victoire professionnelle mais d’autres opportunités se présenteront.