Alberto Contador : « Nous voulions mettre un peu plus d’intensité »
Alberto Contador (Trek – Segafredo) doit combler 1’13’’ sur Tejay Van Garderen (BMC). Un gouffre sur une épreuve d’une semaine d’autant que la première des deux seules arrivées au sommet est désormais derrière et qu’elle n’a pas pu faire de différences. L’équipe Trek a pourtant bien essayé avec l’infatigable Jarlinson Pantano, déjà très en vu sur Paris-Nice, mais comme c’était prévisible, l’ascension au sommet de La Molina s’est terminée par un sprint en côte en comité restreint où huit coureurs arrivent ensemble au sommet et seulement les deux plus rapides, Daniel Martin (Quick Step) et le vainqueur Alejandro Valverde (Movistar) ont devancé les autres de 3’’.
Alberto Contador revient sur l’étape dans un communiqué de son équipe Trek – Segafredo : « J’avais de bonnes sensations aujourd’hui. L’étape a été relativement calme. Il y a eu un bon rythme d’imprimé sur les deux ascensions de La Molina mais il faut dire ce qui est, ce n’est pas une ascension suffisamment exigeante et à plusieurs endroits il y avait un fort vent de face qui rend bien la tâche bien plus simple quand on reste dans les roues. Dans le sprint, j’ai essayé de prendre la meilleure place possible mais je savais que ce serait compliqué. D’autant que les derniers kilomètres n’ont pas été courus à un rythme soutenu ce qui a avantagé les coureurs rapides qui avaient encore de l’expressivité pour le final. Avec Jarlinson (Pantano), nous voulions mettre un peu plus d’intensité mais encore une fois, le vent de face a fait que les coureurs qui étaient dans nos roues pouvaient suivre facilement. »
Ne reste donc plus que l’étape de jeudi pour Contador, avec l’arrivée au sommet de Lo Port (Tortosa). « Si le profil correspond à la réalité, l’ascension finale sera très dure et pourra faire de vraies différences, conclut Contador. Mais ce ne sera pas simple car il y a déjà de gros écarts à combler ».
Interview de Jarlinson Pantano sur la ligne d’arrivée :