Adam Yates commençait à s’impatienter
Privé de la victoire finale sur Tirreno-Adriatico pour une petite seconde, face à Primoz Roglic (Jumbo-Visma), et ce au terme de l’ultime contre-la-montre, Adam Yates arrivait forcément revanchard sur le Tour de Catalogne. D’où son soulagement, ce mercredi, quelques minutes après avoir franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, au sommet de Vallter 2000. Si le coureur de la Mitchelton-Scott avait déjà débloqué son compteur cette saison, dès le Tour de la communauté de Valence, il avait également à coeur de convertir ses excellentes dispositions du moment en succès. « Clairement je tiens une bonne forme, a-t-il confirmé à notre micro ce mercredi. Tout le monde l’a vu sur Tirreno, où nous sommes passés tout proche de la victoire, au général, mais aussi sur quelques étapes. Mais il manquait toujours un petit quelque chose. Aujourd’hui je voulais donc vraiment l’emporter. »
Et dans cette perspective, il ne s’est pas affolé quand les Colombiens ont allumé les premières mèches. « Quand Bernal et Quintana ont attaqué, ils ont accéléré très fort, donc j’ai préféré prendre mon rythme et je suis revenu doucement sur eux, a commenté le jumeau de Simon. Ensuite, ça a un peu joué au chat et à la souris. Ca attaquait, ça se regardait, certains ne voulaient pas travailler. Au final, ce fut un sprint et j’ai réussi à conclure. C’est une belle journée ». Huitième du général à Valence, cinquième en Andalousie et deuxième à Tirreno-Adriatico, Adam Yates peut aspirer à la première marche sur ce Tour de Catalogne. Il lui faudra déjà reprendre 27 secondes à Thomas De Gendt (Lotto-Soudal), toujours à la mène, et surtout résister à Egan Bernal, Dan Martin et Nairo Quintana, une poignée de secondes derrière lui. « Demain, il y a une nouvelle étape difficile à La Molina, a-t-il ajouté. Je l’ai déjà grimpée à quelques reprises. Ce n’est aussi pas très loin de là où je vis. C’est en tout cas une nouvelle opportunité. »