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Victorieux d’un « Mondial officieux », Victor Campenaerts affiche sa confiance pour le record de l’heure

En pleine préparation pour son record de l’heure, Victor Campenaerts a fait un petit crochet par la route cette dernière semaine, sur Tirreno-Adriatico. Juste le temps pour lui d’empocher une victoire d’étape. Pourtant, face à une concurrence particulièrement féroce et sans doute mieux préparée pour un chrono sur le bitume, la victoire du Belge, ce mardi, dans le contre-la-montre final de San Benedetto del Tronto, était loin d’être jouée d’avance. Néanmoins, le double champion d’Europe et médaillé de bronze aux derniers Mondiaux du chrono a bel et bien repoussé tous les meilleurs rouleurs du monde pour finalement s’imposer devant Alberto Bettiol et Jos Van Emden. Si rien ne dit encore qu’il battra le record de l’heure de Bradley Wiggins, le coureur de la Lotto-Soudal est en tous les cas et assurément sur la bonne voie.

Victor, on dirait que votre stage en Namibie porte déjà ses fruits.

C’est vrai. J’ai fait deux mois de stage là-bas, avec un entraînement très spécifique. C’était ma première course sur route ici, sur Tirreno-Adriatico, et j’y remporte la première victoire WorldTour de ma carrière. Je suis bien évidemment très heureux.

Face à un plateau très compétitif qui plus est.

Oui, je crois que c’était un championnat du monde officieux. Je pense que, sur cette distance, seul manquait Michal Kwiatkowski. Mais sinon, tous les spécialistes du contre-la-montre étaient là. C’était donc possiblement le chrono le plus compliqué à gagner auquel j’ai pris part, mais je l’ai gagné. C’est vraiment bien.

Comment avez-vous géré votre préparation, entre le record de l’heure et la route ?

Je me suis spécifiquement entraîné pour le record de l’heure et je n’ai fait que des sorties tranquilles avec mon vélo de route. Du coup, sur ces premières étapes du Tirreno, j’ai beaucoup souffert, car c’était compliqué de délivrer beaucoup de watts sur mon vélo de route. Je ne l’avais pas fait depuis six mois… J’avais juste besoin de survivre jusqu’à cette dernière étape pour essayer de la remporter et ça a bien marché. Je pense que suis vraiment prêt à partir pour le Mexique maintenant.

Cette victoire est un vrai boost pour le moral ?

Il était prévu dans mon programme que je dispute Tirreno-Adriatico pour faire une grosse semaine d’entraînement. Je n’avais pas besoin de cette victoire pour avoir un excellent moral avant de partir au Mexique, mais c’est boost supplémentaire, évidemment. Ce n’est que du positif.

Quel est votre programme en vue du record de l’heure ?

Je rentre à la maison, où je vais passer une semaine tranquille pour récupérer après ce difficile Tirreno. Ensuite, je m’envole le 27 mars pour le Mexique où je m’entraînerai pendant trois semaines spécifiquement sur la piste.

Êtes-vous désormais confiant dans votre capacité à battre le record de l’heure ?

Je l’étais déjà avant. Si je n’étais pas convaincu de pouvoir le battre, je ne ferais même pas de tentative. Ce serait vraiment stupide de sacrifier la moitié d’une saison si je n’en avais pas la conviction.

Que représente ce record de l’heure ?

Je pense que c’est juste une bonne opportunité pour moi de me mesurer aux meilleurs coureurs de l’histoire. Et je pense qu’il m’est possible de battre ce record, et c’est pourquoi je le tente.

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