« Heureux et fier » de son sacre sur Tirreno, Primoz Roglic rêve du podium sur le Giro
C’est un sans-faute pour Primoz Roglic jusque là. Le Slovène n’a pris part qu’à deux courses en 2019, et il s’est imposé sur chacune d’entre elles. Fin février-début mars il régnait en maître sur l’UAE Tour, remportant l’étape reine et le général. Ce mardi, c’est en revanche dans la difficulté qu’il a réussi à conquérir la victoire finale sur Tirreno-Adriatico. Le coureur de la Jumbo-Visma a du s’en remettre à ses qualités contre-la-montre pour reprendre vingt-cinq secondes à Adam Yates (Mitchelton-Scott) dans le chrono de San Benedetto del Tronto. Le Britannique se devait d’être dans un grand jour pour espérer conserver son maillot bleu, mais il lui en aura manqué un peu. À vrai dire, une seconde à peine, puisque c’est avec cette marge, minime, que Primoz Roglic a été sacré vainqueur de la Course des Deux Mers.
« C’était incroyablement serré, a d’abord lâché l’ancien sauteur à ski. Je n’ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. C’est magnifique. Lors de notre course précédente, l’UAE Tour, nous avons mené du début à la fin. Ici, nous avons toujours été proches, et le résultat est finalement le même : on a réussi à gagner. Je suis très très heureux et fier de nous tous. C’était un chrono très difficile, comme toujours, mais je voulais juste donner 110% de moi-même et c’est ce que j’ai fait. Je suis content que ça ait suffi. Il faut parfois un peu de réussite ». Roglic s’affirme ainsi comme l’un des hommes de ce début de saison, étant d’ailleurs le seul à avoir remporté deux courses WorldTour jusque là. « Tirreno était un objectif de ma première partie de saison, a-t-il ajouté. Comme je l’ai déjà dit, je ne fais pas énormément de course, mais lors de celles que j’ai disputées, j’ai eu la confirmation qu’on était sur la bonne voie, qu’on s’entraînait bien. Et quand, en plus, on arrive à l’emporter, c’est super. »
Il est désormais temps pour le rouleur-grimpeur slovène, 11e du chrono aujourd’hui, de se projeter vers le Giro, et ce même si un ultime point de passage sera réalisé au Tour de Romandie, dans plus d’un mois. « Il faut engranger beaucoup d’expérience, notamment sur ces courses d’une semaine, a-t-il assuré. Ce n’est pas vraiment la même chose que sur un Grand Tour, cela demande différentes caractéristiques, mais il faut savoir le faire et ça aide dans une carrière. Oui, je m’entraîne pour monter sur le podium du Giro, évidemment, mais c’est aussi un nouveau défi pour moi. C’est la première fois que je serai leader unique au départ d’un Grand Tour. On verra comment ça se passe avec l’équipe. J’espère qu’on sera en mesure de faire quelque chose de très bien. »
Roglic fait un beau vainqueur. Cela dit…
Juste une idée, qui me vient : Comment de temps a perdu l’équipe Michelton sur le freinage collectif dans le dernier km du clm par équipe, lorsque la spectatrice pas très inspirée (avec son chien en laisse) a traversé sans faire attention ? 1 », 2 »? …
C’est quand même désolant que ce type de fait de course viennent (probablement) impacter le résultat final.