Geraint Thomas : « J’aurais pu jouer la victoire »

Les faits de course sont ce qu’ils sont. Geraint Thomas en a fait l’amère expérience mais va bien devoir faire avec. Il n’en reste pas moins qu’à l’issue de la dernière étape de Tirreno-Adriatico, mardi, le Gallois nourrissait quelques regrets, somme-toute légitimes. Principale victime de la contre-performance de la Sky dans le chrono d’ouverture, le protégé de Dave Brailsford n’a cessé de courir derrière son temps perdu tout au long de la semaine entre les deux mers. À la suite des incidents mécaniques connus par son équipe le premier jour, Thomas a concédé une minute et vingt secondes. Un retard préjudiciable qui ne lui a pas permis de se hisser plus haut qu’à la cinquième place du général final, à 58 secondes de Nairo Quintana. Une fois les calculs faits, il réalisait qu’il était sans doute passé à côté de quelque chose…

« En me réveillant ce matin, ça m’a fait tilt, a-t-il dit à Cyclingnews après son excellent chrono mardi.  J’aurais pu jouer la victoire aujourd’hui (hier), Évidemment, la course aurait pu être différente si j’avais été plus proche (après le contre-la-montre par équipes), mais je pense qu’en ayant seulement perdu ce que j’ai perdu dans la montagne face à Quintana, alors j’aurais pu jouer la victoire. Je n’aurais peut-être pas remporté la première étape, mais j’aurais pu au moins rester dans la bataille. On ne sait pas. C’est seulement très dommage car ce genre d’opportunités ne se présente pas si souvent, il faut les saisir quand on le peut. Mais c’est ainsi. Je suis cinquième au classement général et j’aurais pu être plus haut, ça n’a rien à voir avec la forme ou les jambes, c’est juste de la malchance, donc c’est encourageant ». 

Une fois la frustration retombée, Geraint Thomas se voulait satisfait de son contre-la-montre individuel à San Benedetto del Tronto, achevé à la huitième place, 16 secondes derrière Rohan Dennis mais 25 devant Nairo Quintana. Il souhaitait également mettre l’accent sur les « points positifs » de sa course. « Cela a été une bonne semaine pour moi et cela montre que je suis sur la bonne voie et que tout le travail que j’ai fait a été payant, a-t-il ajouté. C’est encourageant – en montagne – d’être proche de Nairo et d’être devant les autres à ce moment précis, mais le Giro est encore loin, et encore plus si on parle de la dernière semaine – du Giro -. Je ne prends rien pour acquis. Je dois simplement travailler dur et voir ce que je peux faire ».

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