Vincenzo Nibali : « Paterberg, Koppenberg? J’ai dû mal à retenir les noms »
La formation World Tour Bahrain Merida a reconnu ce vendredi les 70 dernier kilomètres du Tour des Flandres. Le vainqueur de Milan-San Remo Vincenzo Nibali roulera pour l’occasion son premier Ronde. Connu pour son tempérament offensif, l’Italien de 33 ans se montre néanmoins prudent sur ses ambitions personnelles. « C’est une belle opportunité de rouler en Flandre. Si je vais attaquer de loin? Je pense qu’il faut s’approprier le terrain avant d’entreprendre une quelconque offensive. On passe rapidement de routes très larges à étroites pour aller chercher les monts flamands. Il faudra faire les bons choix. J’ai vu que Alejandro Valverde avait joué les premiers rôles mercredi sur A Travers La Flandre. J’espère également être aussi à l’aise que lui. »
Pendant cet entrainement, l’Italien a donc pu se familiariser avec le parcours mais pas encore le nom des « bergs ». « Ce que j’ai remarqué, c’est que le Vieux Kwaremont et le Paterberg s’enchainent très rapidement. C’est ce qui rend cette course si difficile. Par contre, j’ai dû mal à retenir le nom des bergs. Paterberg, Koppenberg, … cela ne rentre pas. »
Son directeur sportif Rik Verbrugghe se montre davantage convaincu sur les chances du Requin de Messine. » Nous n’avons pas de gros leader pour les flandriennes, mais avoir Vincenzo est un plus. Sur les Grands Tours et les classiques, il a prouvé qu’il était capable de faire des grands résultats. Pourquoi pas dimanche? On ne sait jamais ce qui va se passer . En plus, le tracé du Ronde a changé ces dernières années. On tourne un peu en rond sur les 90 derniers kilomètres, ce qui rend la connaissance du parcours moins indispensable. Cela peut jouer en sa faveur. Néanmoins, il ignore tout la première partie avant les monts où il doit passer à travers les chutes, qui est le gros piège du début d’épreuve. A l’instar de Sonny Colbrelli et d’Henrich Haussler, il sera protégé au maximum. »