Tony Gallopin : « Le réservoir était complètement vide »
Tony Gallopin aura vécu une fin de Paris-Nice pour le moins délicate. Toujours deuxième du général avant le week-end décisif, grâce à son attention dans les bordures et son excellent chrono au Mont Brouilly, le coureur de la Lotto-Soudal a accusé le coup quand les vrais cols se sont présentés. Il a d’abord rétrogradé à la huitième place après le Col de la Couillole samedi avant de perdre le contact dans la Côte de Peille dimanche. Grâce aux gros écarts faits en début de semaine, il a néanmoins conservé sa place dans les dix premiers, mais son ressenti était naturellement mitigé à son arrivée à Nice.
« L’objectif de ce Paris-Nice était une victoire d’étape pour l’équipe et un top dix pour moi. André a remporté une belle étape et je termine dans le top dix, l’objectif est donc atteint, mais je suis tout de même déçu, a-t-il commenté dans un communiqué. Ce Paris-Nice a bien débuté pour moi. Après deux jours sur des routes de ma région, j’étais bien placé. Après mon bon contre-la-montre et la deuxième au classement mercredi passé, je rêvais de mieux. Certainement encore au vu de ma deuxième place au général vendredi soir ».
Son dixième top 10 de l’année a une saveur amère mais le Français n’en reste pas moins lucide. « Je suis déçu d’être redescendu à la dixième place lors du dernier week-end, mais j’étais mort, a-t-il ajouté. L’objectif est atteint de justesse, mais j’espérais plus. Ce Paris-Nice fut éreintant et lorsque vous voyez dans le top dix des coureurs qui jouent le podium dans les grands tours, où il y a de la montagne, ma place est belle. J’étais complètement mort aujourd’hui. Grâce au soutien de mes équipiers, je suis encore dans le top dix car le réservoir était complètement vide ».