Philippe Gilbert frôle le maillot jaune : « J’étais réaliste »
Si on lui avait annoncé, il y a quelques jours, qu’il pointerait à la deuxième place du général de Paris-Nice après l’étape reine au col du Turini, Philippe Gilbert ne l’aurait sans doute jamais cru. Pourtant, grâce à des premiers jours réussis dans les bordures, un chrono correct et, surtout, une échappée ce samedi, c’est bel et bien la place qu’occupe le puncheur de la Deceuninck-Quick Step sur la Course au Soleil. Le Belge est parvenu à prendre le bon wagon au départ de la septième étape, et derrière lui, la Sky de Michal Kwiatkowski et Egan Bernal a laissé faire.
Pointé à seulement deux minutes du leader avant l’étape, Gilbert en avait six d’avance sur le peloton en entamant le Turini, de quoi nourrir un léger espoir de maillot jaune. Au sommet, toutefois, il ne lui a plus resté que 53 secondes sur Egan Bernal et Nairo Quintana, les premiers favoris. Cela lui permet tout de même de s’intercaler entre les deux Colombiens au général, 45 secondes derrière le jeune homme de la Sky, et une petite seconde devant le pensionnaire de la Movistar. Dimanche, il tentera de défendre son podium, mais l’échappée du jour et les nombreux concurrents en embuscade ne jouent pas à son avantage.