Nils Politt : « Il s’est contenté de rester dans ma roue »

Sur la ligne d’arrivée, le staff de Katusha – Alpecin faisait grise mine avant même que Jérôme Cousin (Direct Energie) ne passe la ligne d’arrivée en vainqueur de cette cinquième étape de Paris-Nice. « Amateurs » criaient-il au passage de Cousin célébrant sa victoire. La journée aurait pourtant pu être parfaite pour Katusha – Alpecin avec la victoire de Marcel Kittel quelques minutes plus tôt sur Tirreno Adriatico.

« Nous savions que l’échappée avait une chance d’aller au bout, déclarait Politt à l’arrivée. Il y avait trois coureurs en tête et je suis le dernier à avoir fait la jonction. Je me sentais très bien durant toute l’étape. Sur le final nous avions la chance d’avoir le vent de dos. J’ai attaqué dans la dernière ascension et j’ai creusé l’écart mais après le coureur de Direct Energie (Jérôme Cousin, ndlr) est revenu et il ne voulait pas vraiment collaborer. Il s’est contenté de rester dans ma roue. Après je me suis dit ‘m*rde !’. Mieux vaut prendre la seconde place plutôt que rien du tout. À 1 kilomètre de l’arrivée, j’ai quand même essayé d’attaquer car je savais qu’il était plus rapide. J’ai essayé d’anticiper le sprint… Deuxième… je peux m’en satisfaire. C’est une grande course avec un gros plateau. Je sens aussi que la forme est de mieux en mieux à l’approche des classiques. Pour le moment c’est quand même la déception qui domine.  Si vous ne collaborez pas et que quand je me retourne vous dites ‘Je n’ai pas les jambes ! Je n’ai pas les jambes !’. Ce n’est pas une belle façon de gagner mais à la fin je n’y peux rien » . 

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