Dylan Groenewegen : « Milan-San Remo est encore trop dur pour moi »

Petit à petit, il se fait sa place. Dylan Groenewegen (LottoNL – Jumbo) n’est pas forcément le sprinter le plus connu du grand public mais depuis sa victoire sur les Champs Elysées lors du dernier Tour de France, il compte vraiment parmi les meilleurs sprinters. Et le coureur de 24 ans ne fait confirmer les attentes cette année. Cinquième victoire de la saison grâce à cette deuxième étape de Paris-Nice. Ça le classe à égalité avec Alejandro Valverde (Movistar) et Elia Viviani (Quick Step) au titre des coureurs les plus victorieux en cette saison 2018.

« C’est un très bon début de saison pour moi, se réjouissait-il à l’arrivée. C’est déjà ma cinquième victoire cette année. L’équipe est vraiment forte et je me sens moi-même très fort. Cela fait 3 ans que nous évoluons. Maintenant on performe au haut niveau. L’an passé, nous avons gagné sur le Tour de France et cette année sur Paris-Nice. Pour ma part je sens que je progresse, que je suis plus fort. J’ai également passé un bon hiver. Mais c’est aussi l’équipe qui s’est renforcé, nous avons pu constituer un train solide avec Amund (Grøndahl Jansen), avec Thomas Leezer, Paul Martens » .

Et même quand il n’a plus d’équipiers il s’en sort très bien comme il l’a montré il y a un peu plus d’une semaine sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Après une course très disputée, il était livré à lui-même et a choisi de s’abriter dans la roue d’Arnaud Démare (FDJ) qu’il avait littéralement déposé dans l’effort final. C’est aussi peut-être la différence avec d’autres sprinters qui brillent en ce début de saison. À Kuurne, la course avait très animée et il était encore là dans le final. Hier à Meudon, il a choisi de préserver ses forces mais aujourd’hui dans le sprint, il a aussi gagné en puissance sur une arrivée pour costauds en montée. Des aptitudes qui fait penser qu’il pourrait avoir le profil parfait pour Milan-San Remo. Mais ce n’est pas en 2018 qu’on saura si c’est le cas. « Je ne ferai pas Milan-San Remo cette année, nous confirmait-il. Pour le moment nous travaillons sur le sprint. Milan-San Remo, c’est un autre niveau, c’est beaucoup plus long. Je pense que pour cette année, c’est encore trop dur pour moi » .

Du coup, Groenewegen va plus se focaliser sur Gent-Wevelgem (25 mars), une classique pourtant devenue moins propice aux sprints et qui développe tout de même 250 kilomètres.

 

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