Bryan Coquard : « On a été très mauvais »

Le constat était amer mais néanmoins lucide hier dans le camp Direct Energie. Pour la troisième journée consécutive, la formation vendéenne n’était présente pour jouer la victoire d’étape. Si le chaos des deux premières étapes pouvait en partie expliquer la contre-performance des hommes de Jean-René Bernaudeau, il y avait moins d’excuses mardi à l’arrivée du côté de Chalon-sur-Saône. Bryan Coquard, sprinteur titre de l’écurie français, n’en cherchait d’ailleurs pas au pied du bus. Auprès d’Eurosport, le vainqueur d’étape sur le Tour de Valence et la Ruta del Sol se voulait le plus réaliste et le plus franc possible.

« On a été très mauvais, il faut le dire, tranchait le jeune homme, treizième sur la ligne. Pourtant, avec une difficulté à loin de l’arrivée, ça me paraissait pas mal, mais on a tout fait à l’envers dans le final. J’ai plutôt de très bonnes sensations, aujourd’hui (hier) ça allait très bien, mais il n’y a que le résultat qui compte. C’est fidèle à ce qu’on a fait depuis ce début de paris-Nice, ce n’est pas bon du tout. Il va falloir qu’on relève la tête, qu’on s’applique et qu’on soit concentré après-demain (jeudi) ».

À Bourg-de-Péage, Coquard devra, si ce n’est régler le plateau royal de sprinteurs, au moins lutter pour la victoire. « C’est notre dernière opportunité pour le sprint, a enchaîné le protégé de Jean-René Bernaudeau. Ensuite Lilian aura carte blanche pour les trois dernières étapes. Mais avec l’équipe qu’on a aligné ici, on avait de claires ambitions pour le sprint. Aujourd’hui (mardi), on a pas été à la hauteur. Il va falloir discuter, régler les choses et voir pourquoi ça n’a pas marché […] Sur un objectif comme Paris-Nice, on n’a pas le droit d’arriver en préparation pour le Tour. C’est un objectif en soi, tout le monde est prêt et clairement, on n’a pas été concentré ».