Greg Van Avermaet : « Très confiant et très content que ça commence enfin »

Greg Van Avermaet est prêt. Parmi les grands favoris de l’Omloop Het Nieuwsblad, le vainqueur des éditions 2016 et 2017 n’a éludé aucun sujet à notre micro. Impatient que la course s’élance pour marquer le coup d’envoi de la saison belge, le champion olympique de Rio est revenu sur sa condition, sa nouvelle équipe, le changement de parcours et, bien sûr, ses ambitions pour samedi. 

Greg Van Avermaet se présentera au départ en pleine confiance. En 2019, il a déjà remporté une étape sur le Tour de la Communauté de Valence, sa course de rentrée, et signé deux podiums sur le Tour d’Oman. « C’est toujours bon d’avoir une victoire dans la poche dès le début de saison. Aussi, l’équipe a très bien couru lors des courses précédentes, s’est-il satisfait à notre micro. Ce sera la première course WorldTour de la saison pour nous, il faudra donc rester calmes et concentrés. Il y a toujours de la pression, mais c’est vraiment mon type de course. C’est dans ce genre d’épreuves que je peux obtenir les meilleurs résultats donc je suis très confiant, et très content que ça commence enfin ! »

« Je suis très heureux d’avoir mon nom deux fois au palmarès de l’épreuve et j’espère pouvoir l’inscrire une troisième fois. »

A l’entendre, la transition de l’ancienne BMC à la nouvelle CCC n’a pas posé problème. Au contraire, l’équipe s’est renforcée autour de lui pour les classiques et délaisse plutôt les classements généraux des courses par étapes. De quoi envisager de belles choses à l’aube du coup d’envoi de la saison belge. « Tout le monde est très motivé pour bien faire. Nous avons une bonne équipe, avec des coureurs très solides, puissants. Nous avons tout ce qu’il faut pour bien faire sur un tel parcours, appréciait Van Avermaet. De ce que j’ai vu, les gars sont prêts. Je pense que nous pouvons faire une belle course d’équipe et ramener un bon résultat. »

GVA a une revanche à prendre. L’an dernier, il était très déçu de sa performance sur le Het Nieuwsblad. Malgré plusieurs attaques, il n’avait jamais réussi à creuser un écart important et avait conclu 50e. La faute à un parcours au sein duquel les difficultés majeures étaient trop éloignées de l’arrivée. Une erreur rectifiée cette saison par les organisateurs. « J’espère que cela changera les choses, que cela me permettra de faire mieux que l’an dernier. J’avais été très déçu de mon résultat. J’avais attaqué plusieurs fois, mais je n’avais jamais réussi à creuser un écart, se rappelait alors GVA dans un rictus, avant d’évoquer son scénario rêvé. J’espère que nous pourrons faire la différence sur l’une des difficultés avec un groupe de costauds. C’est comme ça que je gagne la plupart du temps. Pour moi, aller jusqu’à la ligne dans un petit groupe serait l’idéal. »

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Pour créer ce petit groupe, Van Avermaet devra surement en être l’initiateur. Il se sait attendu par ses rivaux et n’hésitera pas à prendre ses responsabilités en deuxième moitié de course. « Ça sera sans aucun doute une course dure. Il faudra rester à l’abri le plus longtemps possible, conserver de l’énergie. Ensuite, je pense qu’à 70 ou 80 kilomètres de l’arrivée, nous verrons la situation. Si tout va bien, nous aurons encore plusieurs coureurs et nous pourrons durcir la course. » Le secret pour gagner ? « Hm… Je pense qu’il faut tout simplement être très fort, plaisantait-il dans un des rares sourires qu’il nous a réservé cet après-midi. C’est une question d’avoir les bonnes jambes au bon moment. Je suis déjà très heureux d’avoir mon nom deux fois au palmarès de l’épreuve, j’espère pouvoir l’inscrire une troisième fois. » Verdict ce samedi en fin de journée.

L’intégralité de notre interview (en anglais) avec Greg Van Avermaet :