Maximilian Schachmann : « C’est magnifique »

Depuis un mois, Maximilian Schachmann surfe sur la vague. Et on n’en voit pas encore le bout. L’Allemand avait ouvert son compteur le 10 mars dernier, à l’occasion du Grand Prix de Larciano, avant d’enchaîner avec un succès mérité – car ardemment recherché – en terres catalanes, il y a deux semaines. Et maintenant, voilà qu’il signe un fameux hat-trick sur le Tour du Pays Basque. Après avoir raflé le chrono inaugural lundi puis imposé sa puissance dans un faux-plat montant hier, l’Allemand a de nouveau frappé ce jeudi. Dans un final explosif sur la quatrième étape, il a été l’un des seuls à pouvoir reprendre Adam Yates après la tranchante attaque de ce dernier dans l’ultime bosse, à trois kilomètres de la ligne. Le leader de la course s’est ensuite attaché à bien suivre les roues dans la descente avant de régler le prodige Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) au sprint. Non seulement victorieux de trois étapes, Schachmann est aussi désormais en tête du général pour 51 secondes devant … son coéquipier Patrick Konrad. Ion Izagirre (Astana), premier véritable adversaire, est déjà à 52 secondes. Reste désormais à savoir si l’Allemand peut poursuivre son embellie au cours des deux dernières journées qui se profilent.

Maximilian, il semblerait que vous aimiez beaucoup ce podium …

(Rires) C’est vrai, c’est sympa ! Et c’est aussi un sacré boulot, trois maillots à récolter, une victoire d’étape (rires). Je plaisante, évidemment, c’est magnifique. C’est ma troisième victoire ici et je n’ai pas grand chose à dire si ce n’est que c’est incroyable pour moi.

Vous avez bien senti le coup aujourd’hui encore…

Oui, mais ça a quand même été une course difficile avec ces conditions météo. C’était bien plus froid et pluvieux qu’annoncé et tout le monde était assez surpris. J’étais presque mort après cinquante kilomètres tellement il faisait froid, mais j’ai réussi à me re-concentrer et à me re-motiver. Et puis je voulais gagner celle-là aussi. Dans le final, j’étais en bonne position, puis dans la descente, on est allé super vite. J’ai glissé à quelques reprises mais j’ai pu rester sur le vélo et au final j’étais en position parfaite pour faire mon sprint.

Vous commencez à penser à la victoire finale ?

Je ne sais pas. Aujourd’hui, nous avons faire une bosse de première catégorie. Elle était assez difficile mais j’ai réussi à m’accrocher et j’étais relativement à l’aise. On verra demain. Ce sera un nouveau défi, mais pas un simple défi.

 

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