Vincenzo Nibali : « Je voulais savoir qui sont les adversaires »

Il était attendu par tout un peuple. Malheureusement pour Vincenzo Nibali (Bahrain – Merida), l’ascension de l’Etna ne lui a pas permis de s’illustrer, d’autant que le vent a annihiler toute velléité, à l’exception d’Ilnur Zakarin (Katusha – Alpecin) qui a récupéré un peu du temps perdu les jours précédents. Nibali a lui aussi tenté une petite attaque mais est vite rentré dans le rang.

« Je voulais surtout savoir qui ferait l’effort, explique un Nibali qui cherche à minimiser son mouvement. Je voulais savoir qui sont les adversaires. A l’évidence la condition est bonne sinon je n’aurai pas attaqué. Je suis content de la journée qui venait après un jour de repos. Malheureusement l’étape était longue mais passez dure. La montée de Portée de San Fratello (Portella Femmina Morta, ndlr) était très longue mais pas très dure. Du coup tout le monde est arrivé au pied de l’Etna frais ».

Mais alors qu’a-t-il appris de ses adversaires et notamment de Nairo Quintana ? « Il n’y a pas que Quintana, il y a aussi Dumoulin… Thibaut Pinot… Quintana, je l’ai vu sur la défensive aujourd’hui. C’est Amador qui a fait le travail, lui n’a que suivi ».

Nibali n’arrivera donc pas en rose en Messine comme les Siciliens l’auraient tant espérés. Maintenant commence une longue attente jusqu’à la neuvième étape et l’arrivée au sommet du Blockhaus, annonçait bien plus sélective. Nibali est déjà impatient d’y être mais ici en Sicile, on savour. Qu’il soit en rose ou pas, le public risque d’être hystérique à la vue de leur champion. Déjà ce soir, alors que Nibali n’a quitté le contrôle antidopage qu’environ 1h30 après l’arrivée, de nombreux tifosi l’attendaient et lorsque le « Requin » est finalement sorti, l’émotion était grande pour certains.

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