Vincenzo Nibali : « Il va falloir inventer quelque chose pour battre Carapaz »

Vincenzo Nibali était attendu sur les pentes du Mortirolo. Et il n’a pas déçu. Une nouvelle fois, le Requin de Messine a déclenché les grandes offensives, ce mardi, à 6 kilomètres du sommet. Si elle n’a pas décramponné le maillot rose Richard Carapaz, son attaque a fait craquer Primoz Roglic. L’Italien le dépasse et grimpe à la deuxième place du général provisoire. Il doit désormais trouver un moyen de distancer son rival équatorien, sur qui il accuse 1’47 » de retard.

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« Malheureusement, l’absence du Gavia nous a obligés à forcer les choses sur le Mortirolo. Nous avons fait une bonne opération en attaquant aujourd’hui, se satisfaisait-il à l’arrivée. Plusieurs leaders ont perdu du temps. Carapaz s’est montré en bonne forme et a très bien géré la situation. Avec un Landa de ce niveau, il a pu gérer au mieux l’ascension.  »

A cinq étapes de la fin, Nibali commençait alors à se demander comment décramponner l’Equatorien. Entouré par une équipe très solide, Carapaz a jusqu’alors semblé inattaquable. « C’est vraiment compliqué. Il s’est montré très solide et bien préparé pour ce Giro. Maintenant, il va falloir inventer quelque chose pour le battre. » Dès demain, une nouvelle opportunité se présentera au Squale : l’arrivée de la 17e étape, à Anterselva, propose une montée finale de 5,5 kilomètres à 6,9% de moyenne.

L’intégralité de sa réaction à l’arrivée (en italien) est disponible ci-dessous: 

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