Mauro Vegni « nie catégoriquement » le versement d’une prime à Chris Froome

Les rumeurs et les suppositions sont allées bon train avant l’officialisation de la participation de Chris Froome au prochain Tour d’Italie. Le Britannique a mis fin au suspense à l’occasion de la présentation du parcours de la 101ème édition, mercredi, mais il a également réveillé, malgré lui, une information selon laquelle les organisateurs du Giro, via l’état d’Israël, hôte du Grand Départ, se seraient assurés de sa présence contre une prime équivalente à deux millions d’euros. Le coureur du Team Sky, qui a seulement confirmé sa participation par l’intermédiaire d’un message vidéo, n’a pu être interpellé par les journalistes à ce sujet. Dans un communiqué, il a simplement déclaré qu’il était « excitant d’être en mesure de relever ce nouveau défi, de faire quelque chose auquel les gens ne s’attendent pas forcément ». 

Désireux de laisser encore un peu plus sa marque dans l’histoire du cyclisme, Froome a insisté sur l’aspect sportif de son choix. Subsiste néanmoins un doute, quand on sait l’importance que voue le quadruple vainqueur du Tour de France à la conquête d’un cinquième succès sur la Grande Boucle, pour rejoindre le cercle des co-recordmen. C’est notamment pourquoi Cyclingweekly et De Telegraaf avançaient, il y a quelques jours, qu’une prime de participation aurait été promise à Froome et à la Sky. Ce à quoi Mauro Vegni, patron du Giro, a riposté de manière assez véhémente. « Nous avons discuté avec Froome et avec le Team Sky, mais seulement au sujet de leur volonté sportive, il n’y a jamais eu de contact basé sur l’argent. Il s’agissait de motivation seulement, a-t-il affirmé au micro de Cyclingnews et Velonews. Une prime de participation pour Froome ? Je le nie catégoriquement. Des suggestions comme celles-ci dans les médias nous créent des problèmes avec d’autres coureurs. Imaginez si un autre coureur vient à moi et me dit : ‘De Telegraaf a écrit que vous avez donné quelque chose à Froome, et moi alors ?’ Je parle seulement aux équipes. Je n’ai pas personnellement parlé à Chris Froome, je n’ai parlé qu’à Dave Brailsford. »

Une fois la question balayée, Vegni a pu afficher son enthousiasme : « Je pense que c’est important pour le Giro et pour Froome qu’il ait décidé de venir, c’est génial pour la course, qui va attirer encore plus l’attention internationale, mais c’est aussi bon pour Froome car il peut essayer de gagner les trois Grands Tours d’affilée. Je pense que c’est la vraie raison de sa venue ». L’Italien espère désormais que la présence du Britannique n’effraiera pas ses concurrents. « Si c’est le cas, cela signifierait que ce ne sont pas des champions, alors j’espère qu’ils viendront tous ! »

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