Lukas Postlberger : « J’ai essayé de faire comme hier »
Lukas Postlberger (Bora-Hansgrohe) qui fut la surprise d’hier a tenté une nouvelle fois de surprendre son monde au dernier kilomètre. Bien sûr, ce n’était pas véritablement possible de réitérer le même coup. Même s’il perd le maillot rose, il peut se consoler en gardant le maillot de meilleur jeune de ce 100e Giro d’Italia… et son sourire inébranlable !
Lukas, racontez-nous un peu ce final.
On a essayé de défendre le maillot mais à la fin c’était un vrai sprint et c’est trop difficile pour moi. J’avais essayé de faire exploser le peloton en haut de la bosse mais il y avait trop d’intérêts pour le sprint dans le peloton. Maintenant c’est André (Greipel) qui remporte l’étape et le maillot rose. C’est mérité.
Dans le final en lui-même vous avez aussi tenté quelque chose.
J’ai essayé de faire comme hier. Je me sentais vraiment bien mais quand je suis arrivé en tête, se prendre le vent de face était un véritable choc. Je ne pouvais rien faire de plus, je n’arrivais même pas à creuser un écart.
Maintenant le peloton vous connaît.
Maintenant ils me connaissent (rires). Ils ne me laisseront plus jamais partir.
Hier vous vous disiez prêt à faire le train pour Sam Bennett et finalement ça ne s’est donc pas passé ainsi.
Non l’équipe a travaillé pour moi. On avait bien sûr un intérêt au sprint mais notre sprinter ne se sentait pas super, alors l’équipe s’est concentrée autour de moi pour peut-être tenter quelque chose. On ne sait jamais ce qui aurait pu se passer, le peloton aurait pu exploser et les sprinters se retrouver derrière. On a essayé, mais on a toujours le maillot blanc alors on peut-être heureux.
Vous ne perdez pas le sourire, ce maillot blanc est une vraie satisfaction.
Pour moi ce n’est que du bonus. Hier c’était un rêve qui devenait réalité. Le reste n’est que du plus. Ce maillot blanc est du plus.
On ne sait pas ce dont vous êtes capable, vous pensez qu’il est possible d’avoir ce maillot blanc pour objectif ?
Cela va être dur. Je monte plutôt bien mais je ne suis pas un vrai grimpeur. Peut-être que j’essaierai.