Elia Viviani : « C’est rare de voir une équipe complètement dédiée à son sprinter »

Premier sprint et première victoire pour Elia Viviani (Quick Step), qui faisait figure de grand favori. L’Italien, qui avait fait un excellent début de saison, avec six victoires n’avait toutefois plus gagné depuis les 3 Jours de La Panne, en mars dernier. Sur cette deuxième étape du Giro, il n’a pas vraiment eu de concurrence même si Jakub Mareczko (Wilier Triestina – Selle Italia) a semblé impressionnant quand il a lancé le sprint. Viviani remporte seulement sa deuxième victoire sur le Tour d’Italie, trois ans après celle de Gênes. L’Italien avait été écarté de la sélection Sky pour le Giro l’an passé et à l’inverse, il arrive ici avec une équipe Quick Step complètement construite autour de lui.

Elia, vous vous attendiez à gagner si tôt ?
J’espérais… Je partais avec six victoires depuis le début de la saison déjà donc je venais ici dans de bonnes conditions. Et si j’ai autant de victoires, c’est parce que j’ai une équipe derrière moi qui croit en moi depuis la première course de la saison. C’est rare de voir une équipe complètement dédiée à son sprinter avec un train complet. C’est comme à l’époque où Alessandro Petacchi ou Mario Cipollini venaient ici avec un train complet. C’est quelque chose dont je suis très fier. Maintenant la pression est un peu moindre avec cette victoire. On commence de la meilleure manière qui soit. Tout le monde dans l’équipe fait son travail (il énumère un à un ses équipiers).

Demain, qu’est-ce qui vous attendra ?
Demain sera une autre étape, nous aurons la responsabilité sur les épaules mais nous partons vraiment plus détendus avec déjà une victoire.

Vous n’avez pas eu peur sur la fin quand Mareczko a semblé commencer à remonter ?
Je n’ai pas eu peur à partir du moment où je suis passé devant lui mais j’ai eu peur quand il a lancé son sprint derrière moi et est parti très fort. À ce moment (Sam) Bennett attendait un peu et (Danny) van Poppel attendait aussi. Mareczko est arrivé très vite. J’étais prêt à sauter dans la roue de quiconque lancerait le sprint mais j’ai quand même été surpris par son accélération. J’ai pris sa roue et j’ai voulu lancer mon sprint immédiatement sur la gauche de la route, le long des barrières. J’ai fait un bon sprint et j’en suis vraiment content, tout comme je suis ravi du travail de mes équipiers.

Vous n’étiez pas inquiet après votre élimination en Romandie ?
J’étais un peu nerveux les jours passés car j’ai eu une longue période sans compétition avant le Giro. J’ai fait le Tour de Romandie pour retrouver du rythme mais je n’ai pas pu finir alors je ne savais pas trop où j’en étais. Les 200 derniers mètres d’aujourd’hui me prouve que la condition est bien là.

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