André Greipel : « Personne ne se fera de cadeaux »

Pour la troisième saison consécutive, André Greipel devrait doubler Giro et Tour de France. Il sera en tout cas au départ du centième Tour d’Italie demain avec une ambition claire, gagner le plus de victoires d’étapes possibles. Vainqueur de trois succès lors de l’édition 2016, le pensionnaire de Lotto Soudal avait en trois semaines doublé son total de victoires sur le premier Grand Tour de la saison. Il tentera cette année de faire aussi bien, lui qui a réalisé un bon début de saison. Le champion d’Allemagne compte en effet déjà trois succès et a notamment terminé septième de Paris-Roubaix. Il semble donc fin prêt pour attaquer le Giro 2017.

André, avant de parler du Giro, peut-on avoir votre sentiment sur votre performance sur les classiques ?

D’un point de vue personnel, j’étais content de mes performances. Ça aurait pu être mieux en terme de résultats mais du côté des performances, j’étais plutôt content. Sur le Tour des Flandres, c’est peut-être le meilleur résultat que je puisse réaliser. J’ai préparé les classiques comme je le souhaitais. Avec l’équipe, nous aurions sans doute pu faire mieux, pour ma part je suis plutôt content.

Premier top10 à Paris-Roubaix, ça peut vouloir dire que vous allez miser beaucoup dessus dans les années à venir ?

Oui c’est une belle course. Celle qui me convient le mieux parmi les classiques. Il faut de la chance dans ce type de course… Je pense qu’il me reste quelques autres possibilités pour évoluer sur cette épreuve. Mais maintenant il y a une autre course.

Comment voyez-vous la première étape du Giro ?

Ce ne sera pas facile avec la dernière ascension à 20 kilomètres de l’arrivée. Les 50 derniers kilomètres risquent d’être très nerveux car il s’agira du premier maillot de leader du Giro. Personne ne se fera de cadeaux. J’espère qu’on sera là dans la lutte pour cette victoire d’étape.

Fernando Gaviria sera le principal adversaire ?

Caleb Ewan, Gaviria, (Giacomo) Nizzolo et aussi Sacha Modolo… Ils sont en bonne condition, on devrait avoir des sprints intéressants. J’espère gagner au moins une étape.

Avec le maillot rose en jeu, cela rendra-t-il l’étape plus nerveuse ?

Les sprints sont toujours nerveux. Je pense que dans un jour comme celui-là, il faut oublier qu’il y a le maillot en jeu.

Après les classiques vous avez coupé puis repris lundi dernier à Francfort où vous n’avez pas terminé l’épreuve. Êtes-vous là où vous l’espériez en terme de forme ?

Bien sûr, je ne sais pas où j’en suis pour le moment mais je peux toujours sprinter. Je vais peut-être beaucoup souffrir… beaucoup dans les montagnes. Mais quand c’est un sprint, j’arrive toujours à être là.

Jusqu’où irez-vous sur ce Giro ?

Il se peut que j’aille jusqu’à la fin mais il y a de grandes chances que je parte avant.

 

 

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