Alexey Lutsenko : « Il n’y avait rien à faire »

Alors qu’un schéma traditionnel s’était mis en place, lundi, dans la première étape du Critérium du Dauphiné, l’équipe Astana a voulu déroger aux règles conventionnelles et rebattre les cartes à la mi-parcours. Dans l’enchaînement des difficultés les plus importantes du jour, les hommes d’Alexandr Vinokourov ont clairement passé la vitesse supérieure, opéré une vraie sélection dans le peloton, le rapprochant aussi à moins d’une minute de l’échappée. Le tout afin de placer en orbite Alexey Lutsenko (Astana), sorti à près de 80 kilomètres de la ligne d’arrivée pour rejoindre le trio de fuite initial composé de Romain Combaud (Delko-Marseille Provence-KTM), Nathan Brown (Cannondale-Drapac) et Koen Bouwman (LottoNL-Jumbo). L’écart est ainsi reparti à la hausse, le temps pour le peloton de se ré-organiser, mais n’a jamais passé la barre des 2 minutes et 45 secondes.

« C’est dommage que toutes les équipes en tête de peloton aient roulé aussi fort, regrettait le Kazakh, repris à trois bornes du but et qui avait sans doute misé sur l’hésitation des formations de sprinteurs. Quand nous avons passé la ligne d’arrivée pour la première fois, la route s’élevait un peu et j’ai pensé que c’était le moment d’attaquer. Mais je n’avais que 50 secondes d’avance, puis 40, puis 30. C’était un finale très rapide et au final il n’y avait rien à faire contre les équipes de sprinteurs. Quoi qu’il en soit, les jambes étaient bonnes aujourd’hui et cela signifie que nous avons bien travaillé lors du stage à Tenerife. Nous verrons comment la course se développe au cours des prochaines étapes et si une nouvelle occasion se présente, j’essaierai à nouveau. »

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