Alejandro Valverde : « Rien n’est fait »
Ça aurait pu être la guerre toute la journée pour la Movistar mais finalement, la situation s’est vite calmée. Malgré le fait que les écarts ne soient pas si conséquents au général, après la journée d’hier rendue encore plus difficile par le froid, personne n’a saisi sa chance parmi de la trentaine de coureurs qui n’étaient pas trop loin au général et qui auraient pu tenter l’échappée pour remonter au général. Après moins de 30 kilomètres, un groupe de 12 est parti et le plus proche au général était à plus de 7′. Egan Bernal (Team Sky) a cependant pris 3 secondes de bonifications lors du premier sprint intermédiaire, ce qui le ramène à 16 secondes au général. Rien de dramatique pour Alejandro Valverde (Movistar).
« L’équipe a parfaitement contrôlé la course, aussi bien dans la plaine que dans la montagne, résumait Valverde à l’arrivée. Je ne pense pas que les bonifs prises par Bernal seront décisives même si avec des écarts aussi faibles, trois secondes ça compte. J’étais attentif durant ce sprint situé en tout début d’étape (km4,6 ndlr) mais il y a eu un freinage dans le peloton et je me suis fait enfermé. Dans la montée vers Viehla, il y a commencé à avoir des attaques et j’ai pensé pourquoi ne pas essayer moi-même !? Du coup ça s’est calmé et tout est rentré dans l’ordre.
Il reste encore deux jours clés. Demain la pluie va rendre l’étape plus difficile et avec seulement 16 secondes d’avance au général, la course ne sera pas terminée avant Montjuïc. L’avantage est que Bernal semble être le seul en mesure d’attaquer pour essayer de réduire l’écart. Mes sensations sont bonnes et je suis confiant mais après il peut toujours y avoir des crevaisons, des chutes, des incidents… Rien n’est fait » .