Michal Kwiatkowski : « Un niveau supérieur »

Première victoire sur une course par étapes WorldTour pour Michal Kwiatkowski (Team Sky). L’ancien Champion du Monde a fait forte impression cette semaine et prouve à quel point il a progressé sur les épreuves d’une semaine. L’an passé, il remportait Milan-San Remo, cette année Tirreno Adriatico. Cette semaine de mars lui réussit donc plutôt bien.

Michal, finalement vous obtenez cette victoire. Quel est le premier sentiment ?
C’est superbe ! Les années précédentes, je me disais que c’était l’un des plus beaux trophées, le trident de Tirreno Adriatico. C’est génial de gagner une aussi grande course par étapes. J’ai gagné le Tour d’Algarve à deux reprises mais Tirreno, c’est quelque chose d’autre. C’est un niveau supérieur. Nous avons fait une bonne course avec l’équipe Sky et Geraint et moi-même nous finissons sur le podium. G (Geraint Thomas) a eu de la malchance mais nous avons su très bien jouer tactiquement. Ça avait déjà bien commencé avec le chrono par équipes. J’ai eu de bonnes sensations à l’évidence sur le chrono final, qui était le plus important car j’étais nerveux… Quand je m’entrainais sur les rouleaux, il s’est mis à pleuvoir. J’ai pris peur. Je me suis dit tout pouvait arriver, que je pouvais tomber… à la fin c’était une bonne journée.

Cette victoire c’est le symbole de votre évolution sur les courses par étapes d’une semaine ?
Je vieillis… J’espère juste que ça m’aide à progresser. Je travaille beaucoup mon contre-la-montre, je travaille beaucoup mes facultés en montagne. Cela me permet d’obtenir de meilleur résultat dans les courses par étapes. J’ai signé avec le Team Sky car c’est une équipe qui est vraiment construite pour faire performer les coureurs de courses par étapes. Il faut maintenant continuer à travailler.

Quel sera le sentiment samedi en accrochant le dossard numéro 1 à Milan-San Remo ?
Ah oui… (marque une petite pause et sourit) Je pense que Tirreno Adriatico est la meilleure préparation et j’aime le type de course que nous trouvons ici. Maintenant ma motivation sera encore plus grande (pour Milan-San Remo) car j’ai vu ici que j’étais en bonne forme. Il me faut juste récupérer désormais. Je vais passer trois jours à la maison et je serai prêt pour courir les 300 kilomètres de Milan-San Remo. Mais c’est sûr que je serai très motivé.

Est-ce que ça n’ajoute pas un peu de pression aussi ?
J’ai toujours été motivé par cette course et je sais à quel point il faut être chanceux à la fin. Maintenant que je l’ai gagné une fois, peut-être que la pression se sera envolée. Je n’ai plus rien à prouver. Il faut juste que les sensations soient là, que la course se passe bien, il faut aussi être chanceux. Mais il n’y a pas de pression particulière, non. Je suis sûr de ma condition, j’ai travaillé très dur pour être en forme aux Strade Bianche, à Tirreno et espérons maintenant à Milan-San Remo.

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