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Steve Cummings : « J’ai presque pleuré en regardant les Mondiaux »

Le message de Steve Cummings est semble-t-il bien passé. Frustré de ne pas avoir été retenu pour la course en ligne des championnats du monde, le Britannique a apporté une réponse sur la route, mardi, à l’occasion de l’ouverture du Tour de Toscane. Dans une étape qui aurait très bien pu sourire aux sprinteurs, le coureur de la Dimension Data a su résister au peloton en compagnie de Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida), Egan Bernal (Androni-Sidermec) et Frederik Backaert (Wanty-Groupe Gobert). Du haut de ses 36 ans, c’est aussi lui qui a été en mesure de rafler la mise dans un sprint en comité réduit, à Pontedera.

« J’ai travaillé tellement dur cette saison, y compris mentalement après ma chute, a déclaré Cummings, qui n’avait disputé que les Classiques Canadiennes depuis la fin du Tour de France. Dans le vélo, il n’y a pas de secret, il faut faire le maximum, bien s’entraîner, bien manger. Je suis très heureux de pouvoir gagner C’était ma motivation au cours des derniers mois car il était très important pour moi de terminer la saison sur une bonne note. » Le champion de Grande-Bretagne a quelque peu dérogé aux plans pour s’adjuger son premier succès de l’année au niveau international.

« La stratégie au départ était différente, a-t-il confirmé. Sur le papier, c’était une étape pour Cavendish, mais sur la fin, le parcours était plus difficile qu’il n’en avait l’air sur le profil. C’était en fait un beau tracé pour les grimpeurs, les coureurs de classiques et les sprinteurs. Je ne me sentais pas vraiment super aujourd’hui (hier) dû à mon manque de compétition. Je n’ai pas pu suivre dans la montée explosive alors je suis resté calme, j’ai pris mon temps puis j’ai mis les gaz après la bosse. Cela s’est avéré être une bonne tactique. Sur la fin, nous allions si vite devant qu’il n’y avait pas l’opportunité d’y aller seul, alors j’ai attendu le sprint. J’ai tout mis à ce moment là et je suis vraiment content maintenant. J’essaierai de défendre le maillot de leader demain (aujourd’hui). Ce sera difficile mais pas impossible. »

Steve Cummings devra surtout résister à Egan Bernal et Vincenzo Nibali, réputés meilleurs grimpeurs, dans une arrivée en côte. Quoiqu’il en soit, il aura une chance à défendre. Ce qui n’a pas été le cas lors des Mondiaux de Bergen, qui lui laissent un goût amer. « J’ai regardé la course à la télé et j’ai presque pleuré parce que je ne comprenais pas les choix qui avaient été faits pour la sélection britannique, a-t-il déclaré. Dans les deux années passées, j’ai gagné huit courses, dont deux sur le Tour de France. J’ai gagné sur des courses importantes. Je voulais avoir une chance aux championnats du monde. Je suis un coureur qui, lorsqu’il est bien, peut essayer d’attaquer en solitaire dans un final. Je me suis entraîné très dur. Je n’avais préparé que la course en ligne. Il est difficile d’expliquer le pourquoi du comment… »

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