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Une crevaison doublement dramatique pour Julian Alaphilippe

En une fraction de seconde, tout s’est écroulé. Alors en route vers une potentielle victoire sur la première étape du Tour du Pays Basque, après une attaque tranchante dans une bosse non-répertoriée dans le final, Julian Alaphilippe a subi une crevaison juste avant les 3 derniers kilomètres. Pointé quelques secondes devant le peloton, qu’il semblait alors tenir en respect, le coureur de la formation Quick Step Floors a dû abandonner ses rêves de succès. Un crève-coeur, certainement, après son admirable offensive. Mais ce n’était rien à côté de la nouvelle qu’il reçut une fois l’étape terminée.

Bien que n’ayant été avalé par le peloton qu’une fois entré dans les 3 derniers kilomètres, Julian Alaphilippe n’a pas été crédité du même temps que le vainqueur à l’arrivée. Le jury des commissaires a semble-t-il estimé que la crevaison ayant eu lieu quelques dizaines de mètres avant le point fatidique, la règle des 3 derniers kilomètres ne pouvait s’appliquer. Dépanné par sa voiture suiveuse, le Français a tout de même perdu 2’19 sur la ligne d’arrivée, par rapport à Michael Matthews et aux favoris du Tour du Pays Basque. Un retard qu’il devra désormais porter comme un fardeau d’ici la fin de l’épreuve.

Ni Alaphilippe ni son équipe ne se sont exprimés officiellement quant à cette décision à l’issue de l’étape.

MISE A JOUR :

CyclingPro.net a pu s’entretenir avec l’un des commissaires ce mardi matin, au départ de la deuxième étape. Si Alaphilippe a donc bien franchi les trois derniers kilomètres avec le peloton, le jury des commissaires se base sur le fait que le Français ait montré par un geste de frustration (qu’ils ont pu voir à la télévision) que l’incident est survenu avant les trois derniers kilomètres. De plus, le jury affirme qu’Alaphilippe n’a pas levé le bras pour signaler « officiellement » son incident mécanique.

Il régnait une certaine tension ce matin autour des membres de jury sommés de s’expliquer sur leur décision. Il faut dire que celle-ci suscite l’incompréhension. Car, en effet, on imagine mal qu’à chaque incident dépanné dans les trois derniers kilomètres, les commissaires cherchent à savoir si l’incident en lui-même (la crevaison, le saut de chaîne…) a eu lieu au delà des trois derniers kilomètres. De même, l’argument de l’absence de levée de bras de la part d’Alaphilippe pour signaler son incident mécanique semble être une nouveauté…

2 commentaires

    1. A croire qu’Alaphilippe leur fait peur…
      Leurs explications sont complètement bidon. Il passe la borne des 3 km avant les autres (cf. la photo ci-dessus) et on ne lui accorde pas la règle des 3 km ?!!!

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