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Réaliste, Mark Cavendish compte sur sa bonne étoile

De retour après avoir soigné une mononucléose, Mark Cavendish sait qu’il revient de loin. Car il y a quelques semaines encore, le Britannique était très loin de se douter qu’il serait sur le Tour de France. En effet, il a repris la compétition il y a seulement deux semaines sur le Tour de Slovénie. Une course d’un niveau moyen où il a tout de même signé un podium lors d’un sprint. « Il y a quelques semaines, je pensais vraiment que j’avais 0% de chance d’être là, expliquait-il hier en conférence de presse. Mais sur le Tour de Slovénie, je me sentais mieux chaque jour même si je n’ai pas fait de grandes choses. »

Le sprinteur de la formation Dimension Data sait donc qu’il n’est pas à 100% et il est d’ailleurs un peu dans le flou concernant son niveau de forme. Pourra-t-il tenir le rythme sur des étapes de 200 kilomètres aussi nerveuses que le Tour ? Aura-t-il encore le jus nécessaire pour se mêler aux sprints ? L’homme de l’Île de Man ne se fait pas trop de souci et estime qu’il aura des opportunités si la chance veut bien lui sourire. « Je me suis soigné et j’ai pu m’entraîner. J’ai au moins la certitude que je ne serai pas lâché dans le départ fictif. Mais je suis réaliste et en fait, je ne connais pas réellement mon niveau. En revanche, je sais que dans les sprints, on peut avoir de la chance. Il n’y a pas toujours besoin d’avoir le meilleur train, parfois on peut très bien suivre la bonne roue et réussir à gagner. En tant que sprinteur, ça valait la peine de venir et d’essayer car il y a beaucoup d’étapes pour sprinteurs. »

Quant à ceux qui remettrait en cause son niveau de forme et son choix de participer alors qu’il aurait pu laisser la place à un autre coureur en meilleure condition, Cavendish réplique : « Si je ne pensais pas avoir passé le pire, je ne me serai pas mis en avant pour la sélection, et je pense que l’équipe aurait aussi bien réussi. »

Le Britannique sera donc au départ aujourd’hui à Düsseldorf avec une pression assurément moins grande que d’habitude et la satisfaction de pouvoir déjà être présent. « Ici, il y a la même opportunité pour les 200 coureurs de gagner une étape. C’est pourquoi je suis ici. Je ne m’incline jamais devant la pression extérieure. La pression que j’aie est celle que je me mets moi-même. » La question est désormais de savoir s’il aura les ressources et les opportunités pour décrocher au moins une 31e victoire sur la Grande Boucle.

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