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Oliver Naesen : « Une chute, quatre crevaisons, un dérailleur cassé … et voilà »

Paris-Roubaix s’est transformé en véritable calvaire pour Oliver Naesen qui, au vu de ce qu’il a montré, semblait être l’un des plus forts aujourd’hui. Mais le Belge n’a pas été épargné par la malchance et il est arrivé à Roubaix complètement désabusé. « Une chute, quatre crevaisons, un dérailleur cassé … et voilà », disait-il à l’arrivée, plein de regrets.

Dès le premier secteur pavé, le leader de la formation Ag2r – La Mondiale a été pris dans une chute et à partir de ce moment là, il n’a fait que de courir après la tête de course. Aidé par toute l’équipe, et notamment Stijn Vandenbergh et Alexis Gougeard qui se sont dévoués pour leur leader après avoir tenté leur chance, Naesen a toujours été à contretemps. « J’ai eu de l’aide mais avec tout ce qui m’est arrivé, il aurait fallu avoir 150 coéquipiers ».

Et pour cause, outre sa chute, sa double crevaison dans le secteur 16 de Warlaing à Brillion a été assez représentative de sa course. Le Belge a dans un premier temps crié ‘roue avant’ à son mécano qui est arrivé avec une roue arrière (comme l’avait annoncé RadioTour), ne l’ayant pas entendu. Naesen étant de l’autre côté de la chaussée, son mécano a dû faire un aller-retour en esquivant les voitures de directeur sportif pour aller lui chercher une roue avant. Naesen est ensuite reparti mais n’a pas fait dix mètres avant de s’apercevoir qu’il avait aussi crevé de l’arrière. Le Belge a alors crié ‘roue arrière aussi’, alors que son mécano était déjà remonté dans la voiture.

Le temps perdu sur ce simple incident a été très long mais Naesen n’a jamais renoncé. « J’ai perdu un peu le moral mais bon, c’est Paris-Roubaix, c’est un Monument, c’est une course qui n’est jamais terminée … J’avais de bonnes jambes mais quand tu dois lâcher des cartouches dès le premier secteur où je pensais être tranquille … Je voulais faire le final avec les grands mais quand tu es deux minutes derrière eux, c’est compliqué. »

Avec un peu moins de malchance, Naesen aurait pu espérer bien mieux. Surtout que le Belge était de retour dans le peloton dans le final et il a su relayer Tom Boonen lorsque les deux Belges et John Degenkolb ont attaqué dans le secteur du Carrefour de l’Arbre. Preuve que Naesen en avait sous la pédale. Mais le Belge a subi un nouvel incident mécanique et il a terminé à plus de deux minutes à l’arrivée. Du coup, à chaud, il tirait un bilan très moyen de ses classiques pavées. « J’ai beaucoup progressé mais avec la forme que j’ai, j’aurais pu faire beaucoup plus. »

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