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Quentin Lafargue : « C’était mon jour »

Quentin Lafargue courait après depuis dix ans. Ce vendredi soir, sur la piste de Pruszkow, il a concrétisé son rêve d’or mondial sur l’épreuve du kilomètre. Légèrement en retrait au premier écart, il a ensuite réussi à accélérer et à accroître son avance à chaque pointage. Il en a terminé avec trois dixièmes d’avance sur le Néerlandais Theo Bos, médaillé d’argent. Lafargue était d’ailleurs le seul pistard à passer sous la minute en qualification, avant de signer une marque de 1’00″029 en finale.

Deux jours plus tôt, le coureur de 28 ans avait déjà remporté la médaille d’argent en poursuite par équipes. Lafargue faisait d’ailleurs preuve d’humilité en mettant en avant le collectif tricolore, alors qu’il y avait battu son record personnel. « Je n’aime pas du tout que l’on mette en avant, ou que l’on pointe du doigt les moins de l’équipe. On part à trois, et on gagne ou on perd à trois. Je suis fier de cette médaille que l’on est allée chercher avec les copains ici, et point, balayait-il sur le site de la Fédération française avant de revenir sur son titre individuel. Je suis content d’avoir gagné la borne, je vais porter un beau maillot pendant un an. J’en suis super content. Être Champion du Monde élite cela faisait partie des choses que je voulais cocher avant la fin de ma carrière. C’est fait. J’y ai cru et je n’ai rien lâché du début à la fin. Je ne voulais pas perdre, en me disant « deux virages avant je n’ai pas forcé. Et c’est mort. » Non, je voulais juste ne rien regretter. J’ai pensé toute la journée aussi qu’il me restait huit tours de course à faire avant de partir en vacances et avoir les pieds dans l’eau ! Et voilà… »

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Il y a dix ans, Lafargue faisait ses premiers pas sur un Mondial, et c’était déjà sur la piste de Pruszkow. Un signe que tout était écrit ? « Je n’en sais rien, franchement, c’est le destin, tout simplement… C’était mon jour. Bien sûr que je travaille toujours plus, j’apprends de cela et mentalement je me forge aussi. Il y a dix ans je disputais mon tout premier mondial ici, j’avais les yeux grands ouverts comme un gamin ! J’ai crié comme un fou quand Greg (Baugé) est devenu pour la première fois Champion du Monde de vitesse individuelle, lui aussi a crié en franchissant la ligne. Je me suis fait tellement de scenarii : je passe la ligne et je m’en fous, je crie comme lui. Mais je n’ai pas eu assez d’énergie pour le faire à mon tour.  Je n’ai pas réalisé, je pense maintenant au travail fait, mon entourage, ma famille, mes proches, mes amis, le team QULD comme je les appelle, et tout le staff France. Je travaille depuis trois ans avec Clara (Sanchez), et si je suis là c’est grâce à elle, mais aussi à tous les entraîneurs que j’ai connus au cours de ma carrière. »

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