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Arnaud Démare et Arthur Vichot veulent poursuivre la série

Depuis 2012, la structure Groupama-FDJ n’a laissé échapper le titre de champion de France qu’à une reprise, en 2015, lorsque Steven Tronet surprenait son monde. Si Nacer Bouhanni avait lancé la dynamique, ce sont Arthur Vichot et Arnaud Démare, tous deux vainqueurs à deux reprises, qui l’ont poursuivi jusqu’à aujourd’hui. Demain, le sprinteur Picard remet en jeu son maillot bleu-blanc-rouge, qu’il a fait briller sur le Tour de France l’an passé, du côté de Mantes-la-Jolie. Mais il espère bien qu’il ne quittera pas la Groupama-FDJ. « L’équipe a toujours envie de gagner quand elle se présente au championnat de France, a-t-il assuré dans un point presse vendredi. On sent qu’il y a de l’enjeu, notamment par la voix du staff. Peut-être qu’on le ressent moins dans d’autres équipes. »

Une nouvelle fois, la formation dirigée par Marc Madiot figure en tête de liste des favoris, avec Arnaud Démare pour le sprint, mais aussi Arthur Vichot ou Anthony Roux dans le cas d’une course débridée. « On a moins de pression sachant qu’on a déjà beaucoup gagné ces dernières années, a exposé le Franc-Comtois, récent 10e du Tour de Suisse. On part plus serein au départ. Il y a des équipes qui ont beaucoup plus à perdre que nous, car ils n’ont pas gagné depuis très longtemps. Dans leur tête, ça doit gamberger plus que chez nous. Je pense aussi que si l’on gagne si souvent, c’est parce que l’on a des coureurs capables de gagner sur tous les terrains. D’une année sur l’autre, le parcours n’est jamais le même mais on a toujours une individualité qui peut s’imposer. On a une équipe complète et ça joue beaucoup. »

Relativement plat, le tracé de l’édition 2018 semble correspondre aux caractéristiques d’Arnaud Démare, aussi capable de passer les bosses dans une certaine mesure. « Je ne sais pas si c’est un parcours pour sprinteurs, mais c’en est un qui ne va pas me porter préjudice, a-t-il acquiescé. Pour moi, il n’est pas forcément plus dur que l’an passé. Tout dépend comment ça se court. Il faut prendre en considération la concurrence, on n’est pas tout seuls. On ne sait pas comment eux vont courir. Il faudra s’adapter. J’espère être là s’il y a une arrivée en groupe pour la gagne. Sinon, il y aura d’autres coureurs de l’équipe ». « Si on met tout en œuvre pour gagner, que ça ne fonctionne pas et qu’on est battu par plus forts que nous, il n’y a pas de regret, relativise Vichot. L’important c’est l’état d’esprit, que tout le monde donne tout du premier équipier au leader. »

Tous deux sélectionnés pour le Tour de France, les protégés de Marc Madiot sont aussi dans une bonne phase, ayant tous les deux brillé en terrain helvétique récemment. « La confiance est là, mais c’est une perpétuelle remise en question, a assuré le vainqueur du dernier Tour de l’Ain. À l’entraînement cette semaine, il a quand même fallu se « bouger les fesses ». Ce n’est pas parce qu’on marchait il y a deux semaines qu’on marchera dans deux semaines. On est en confiance, c’est sûr, mais il faut travailler ». L’ancien lauréat de Milan-Sanremo abondait dans le même sens : « Quand, trois jours après avoir gagné sur le Tour de Suisse, tu reprends le vélo et que tu as mal aux pattes, que les watts ne montent pas, tu te demandes comment tu as fait pour lever les bras. Il faut toujours penser à là où on va et non pas seulement à ce qu’on a fait. »

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