Tour de France 2025, Top/Flop du jour

Notre chronique régulière faisant le point sur la journée qui vient de s’achever au Tour de France 2025.

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  • Tim Wellens (UAE Emirates XRG) : Après avoir beaucoup travaillé pour son « super-capitaine », le Belge a montré son maillot de champion national et a réalisé un chef-d’œuvre, remportant la victoire d’étape qui lui manquait pour compléter son triplé de lauriers sur le Grand Tour. Une fois dans l’échappée, il a géré à la perfection les différentes situations et a ensuite lancé une attaque grisante pour les ambitions des autres attaquants, parvenant d’abord à conserver quelques mètres d’avance, puis à faire une très grosse différence. Un coureur très fort, et les 41 succès de sa carrière sont là pour en témoigner.
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  • Julian Alaphilippe (Tudor) : « Loulou » n’a jamais été un type ennuyeux. Mais cette fois, il est allé trop loin…. Blague à part, sa journée a commencé par une chute, qui lui a fait croire quelques instants que son Tour était terminé. Au lieu de cela, il repart, après avoir réparé son épaule, qu’il dit avoir été déboîtée, et entre dans le chaudron de l’échappée du jour. Quelqu’un lui échappe, mais il n’abandonne pas et reprend la lutte pour le podium du jour, pensant d’ailleurs qu’il se battait pour la victoire.
  • Carlos Rodríguez (INEOS Grenadiers) : Sur les quatre derniers jours de course, il est parti trois fois dans une échappée et quand il ne l’a pas fait, le programme prévoyait un contre-la-montre…. L’Espagnol tente de redresser un classement qu’il espérait manifestement meilleur, et il le fait en faisant preuve d’une combativité qui n’est pas du goût de tous. Dans le final, il ne se ménage pas, pour tenter de gagner le plus de temps possible sur ses adversaires : il est désormais neuvième, mais les places d’honneur sont désormais très éloignées…
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  • Cofidis : L’équipe française poursuit une scène très proche du mutisme. L’étape d’aujourd’hui était idéale pour au moins tenter de se lancer dans une échappée, à la recherche d’une place au moins significative. Mais les coureurs en jaune et rouge paraissent bien ternes et ne semblent pas trouver un regain de moral, même dans le discours  » salvateur « , qui voit la future licence WorldTour de leur formation ne tenir qu’à un fil, sous la forme de points UCI à grappiller ici et là. Le Tour de France est la meilleure occasion de le faire, mais jusqu’à présent les chances ont été gâchées.
  • Matej Mohorič (Bahrain Victorious) : Reste très loin des niveaux auxquels il s’est habitué. Il est parvenu à prendre le train de l’échappée, mais n’a finalement pas suivi, se faisant d’abord détacher des coureurs les plus inspirés, puis ne parvenant même pas à retarder la tentative de retour de ceux qui étaient initialement détachés. Il a terminé avec le groupe du Maillot Jaune, ce qui est presque incroyable quand on sait à quel point cette étape lui convenait, sur le papier.
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  • Quinn Simmons (Lidl-Trek) : Contrairement à son collègue qui vient d’être cité, l’Américain a un état débordant. Son problème semble toutefois être la gestion tactique des moments clés, ceux qui décident de l’issue d’échappées aussi qualifiées. Wellens, qui en avait probablement plus, lui échappe, mais il ne parvient pas non plus à obtenir une place qui aurait été une récompense appréciable pour tous ses efforts quand même.

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