Tour de France 2025, la retraite de Remco Evenepoel : « Quand on sent que quelque chose ne va pas, il faut s’arrêter ».
On ne connaît toujours pas la raison du retrait de Remco Evenepoel du Tour de France 2025, mais au Soudal Quick-Step on a préféré ne pas prendre de risques. C’est ce qui ressort des propos de son directeur sportif Tom Steels, qui a expliqué aux micros d’Eurosport que le capitaine n’avait plus d’énergie et qu’il était préférable d’arrêter pour ne pas trop forcer sur un physique affaibli. Outre la difficulté mentale de se relever à un moment aussi compliqué, la crainte était donc de créer plus de dégâts en continuant la course, surtout à un moment où l’on ne savait même pas pourquoi il se sentait ainsi.
Il n’avait pas les jambes », explique son directeur sportif, « il avait mal et il était plus intelligent de s’arrêter pour récupérer ». Il avait encore des objectifs pour cette année, et s’il avait continué le Tour, il aurait pu les compromettre. Il était évidemment très déçu de devoir quitter le Tour. Lorsque vous sentez que quelque chose ne va pas, vous devez vous arrêter. Il est évident qu’il n’était pas à son niveau. Dans ces cas-là, il faut faire attention à ne pas dépasser la limite, en perdant peut-être des mois au lieu de jours.
Ces propos concordent parfaitement avec ce que son entraîneur sportif, Koen Pelgrim, avait déclaré le matin, commentant pour La Dernière Heure les difficultés rencontrées par Evenepoel au cours des deux jours précédents : « D’une manière ou d’une autre, il n’a pas bien récupéré du Dauphiné. Il a souffert d’allergies et nous avons dû modifier son entraînement par la suite. Il a également dû s’arrêter plus longtemps, ce qui a rendu sa préparation pour ce Tour plus difficile. Par conséquent, il n’atteint pas actuellement les valeurs qu’il devrait normalement atteindre.
L’équipe belge espère donc le revoir bientôt en compétition, même si l’on ne sait pas encore comment son corps réagira dans les jours à venir. Peut-être qu’il sera malade et que nous découvrirons qu’il s’agit d’une maladie », ajoute-t-il, « mais pour l’instant, nous ne savons pas et nous devons attendre.