Soudal Quick-Step, Remco Evenepoel sur son retour à la compétition : « Mon épaule n’est pas à 100 %, si j’avais été un joueur de tennis ou de basket-ball, ma carrière serait terminée ».

Aujourd’hui, vendredi 18 avril 2025, Remco Evenepoel revient à la compétition. Le Belge, bi-champion olympique à Paris 2024, fait son début de saison après une chute à l’entraînement il y a cinq mois qui lui a coûté une fracture de la main, de l’omoplate et de plusieurs côtes. La star du Soudal Quick-Step s’est remise de ses divers problèmes physiques et est prête à participer à la Flèche du Brabant 2025, avant d’être au départ des classiques ardennaises suivantes et de finaliser sa préparation pour le Tour de France 2025. L’état de santé d’Evenepoel à son retour suscite évidemment une grande curiosité.

« Main, côtes, omoplate et poumons sont à 100 pour cent – les propos du coureur belge rapportés par CyclingNews – Il reste le problème d’un nerf dans l’épaule, apparu dans les jours qui ont suivi la blessure et qui n’est pas encore totalement résolu. Il y a une partie de la musculature de mon épaule qui ne fonctionne pas vraiment en ce moment. Heureusement, ce muscle n’est pas très important pour un cycliste. Jsi j’avais été un joueur de tennis ou de basket, ma carrière aurait été terminée. Nous devons utiliser beaucoup de rustines pour maintenir mon épaule stable pendant la course, surtout s’il y a des passages pavés.

Evenepoel déclare : « C’était difficile à accepter, une période compliquée. C’était la deuxième blessure grave en six mois (le Belge a chuté au Tour du Pays basque 2024, en avril – ndlr), à nouveau à l’épaule vedette. A un certain moment, j’ai commencé à douter que l’épaule fonctionnerait bien à nouveau. C’était une période difficile et je pense qu’il est parfois bon de partager ces choses et de ne pas les masquer. Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir reprendre la compétition.

À l’approche du Tour de France 2025, quelles sont les pensées d’Evenepoel ? « Il est difficile de calculer où je pourrais me situer, même par rapport aux autres – les mots du Belge – J’ai commencé à faire du vélo en plein air le 1er février, avant cela je ne faisais que des rollers. Mais le premier mois, je n’ai pas pu faire d’entraînement particulier. Ensuite, j’ai franchi des étapes importantes ces dernières semaines, notamment grâce au temps que j’ai passé dans la Sierra Nevada. Je pense que je suis prêt pour les courses, mais je ne suis certainement pas dans ma meilleure forme. Je vais utiliser les prochaines courses pour progresser vers mes objectifs futurs, notamment le Tour et les Championnats du Monde.

Pour le reste, c’est un peu plus compliqué.