Règlement de la Vuelta a España 2025, comment sont calculées les distances d’arrivée ? Règle des 3 km seulement dans 8 étapes (mais prolongée dans trois)

Découvrons comment sont calculés les écarts lors de la Vuelta a España 2025. Évidemment, le GT espagnol doit aussi se référer à ces règles de l’UCI qui sont souvent fondamentales pour mieux comprendre certaines tactiques, stratégies et mouvements des coureurs (notamment dans les arrivées d’étapes), en particulier des GC men, ou en tout cas de ceux qui se battent pour le classement général à ce moment-là. Le calcul des écarts de temps entre un coureur et un autre est défini par des règles que les habitués du cyclisme connaissent parfaitement, mais qui ne sont pas forcément évidentes pour tout le monde. Il est évident que celui qui termine dans le même groupe que le vainqueur sera crédité du même temps, mais cela se produit même si de nombreuses secondes se sont écoulées entre le premier et le dernier de ce groupe.

Selon le règlement, cela ne peut se produire que s’il n’y a pas de « trous », c’est-à-dire de fractures dans l’unité du groupe, dont le passage vers la ligne d’arrivée n’est plus continu, mais est interrompu par de petits écarts entre un coureur et l’autre. Par conséquent, dans ces cas, un retard en termes de secondes est calculé par le jury, mais quand, comment et de quelle manière cela se produit dépend également du type d’étape.

Un autre point important du règlement (dont des extraits se trouvent ici), qui est également évalué en fonction du type d’étape, concerne les exceptions possibles sur les distances, avec le retard d’un coureur qui, selon les circonstances, peut ne pas être calculé si ce coureur a eu un problème quelconque indépendant de sa volonté, tel qu’une chute ou une défaillance mécanique.

Comment le temps est réparti dans la Vuelta a España 2025

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Le règlement stipule que tous les coureurs d’un même groupe sont crédités du même temps que le premier membre de ce groupe. Cependant, chaque fois qu’il y a une rupture effective, c’est-à-dire s’il y a un écart de plus d’une seconde entre un coureur et un autre, les chronométreurs enregistrent un nouveau temps, calculé par rapport au vainqueur du jour (il ne s’agira donc pas d’une seconde, mais il faut calculer le temps réel de passage sur la ligne d’arrivée par rapport au premier coureur placé). Toutefois, dans les étapes où l’on s’attend à une arrivée au sprint, le peloton étant considérablement allongé en raison de la vitesse élevée, et afin d’éviter une lutte excessive et dangereuse pour le maintien des positions de tête, cette règle varie.

Dans les étapes identifiées comme plates, c’est-à-dire celles où l’on s’attend à une arrivée au sprint avec un groupe compact, les chronométreurs attendent trois secondes entre un coureur et le suivant pour attribuer un nouveau temps à ce coureur et à tous ceux de son groupe. Concrètement, pour cette édition de la Vuelta, il s’agit des étapes numérotées 1, 4, 8, 15, 19 et 21.

La règle des 3km à la Vuelta a España 2025

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Une autre règle dont il est essentiel de comprendre le fonctionnement est la fameuse règle des 3 kilomètres. Elle stipule qu’en cas d’accident survenu dans les 3 000 derniers mètres d’une étape en ligne (à l’exclusion donc des contre-la-montre), le ou les coureurs impliqués sont crédités du même temps que le groupe ou les coureurs avec lesquels ils se trouvaient au moment de l’accident, tout en conservant la position avec laquelle ils ont franchi la ligne d’arrivée. Le jury évalue et considère comme accidents tous les événements indépendants de la volonté et de la capacité physique du coureur à maintenir sa position, tels que chutes, crevaisons ou autres problèmes mécaniques. Si le coureur accidenté n’est pas en mesure de franchir la ligne d’arrivée, le jury (après avoir effectué les contrôles appropriés) lui attribue la dernière position de l’étape, toujours avec le temps basé sur la position qu’il occupait au moment de l’accident.

L’article de l’UCI sur la règle des trois kilomètres, l’article 2.6.027 pour être précis, ne sera appliqué que dans huit étapes cette année, les deux contre-la-montre (étapes 5 et 18) étant des exceptions, et ne sera pas pris en compte pour toutes les étapes qui se terminent en côte, c’est-à-dire cette année les étapes 2, 3, 6, 7, 9, 10, 13, 14, 16, 17, 20.

Comme c’est désormais habituel après les épreuves de la saison dernière, le nouveau règlement de l’UCI sera appliqué dans le GT espagnol, qui, pour des raisons de sécurité, étend la zone de neutralisation au-delà des trois kilomètres traditionnels sur certaines étapes. Cela se fera en trois fractions : dans les 4a, 8a et 21a, la neutralisation en cas de chute ou d’incident mécanique sera donc portée à 5 KM.

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