Lotto, l’incertitude dans l’attente du second sponsor primaire : « Pour avancer sur le marché du cycle, il faut attendre ».

La saison actuelle est une véritable saison de transition pour Lotto. L’équipe historique belge, actuellement dans la catégorie Professionnelle, a déjà mis en place la certitude de revenir dans le WorldTour dans les trois prochaines années, grâce à la remarquable moisson de victoires et de points réalisée entre 2023 et 2024. Mais cette année, en raison des difficultés d’Arnaud de Lie et des différents coureurs de pointe qui ont choisi d’autres rivages, les résultats ne sont pas vraiment au rendez-vous : les succès ne sont pour l’instant que deux, dont un signé par Elia Viviani lors d’un sprint dans le Tour de Turquie 2025.
La transition est d’autant plus prononcée que Lotto n’a pas de deuxième sponsor principal en 2025, suite à l’adieu de la marque Dstny, et n’en a actuellement même pas pour 2026, lorsque le saut dans le WorldTour rendra les exigences économiques encore plus prononcées. Ainsi, la situation du marché du cycle prend déjà une tournure moins qu’idéale, certains coureurs importants étant courtisés par d’autres équipes. C’est le cas de Brent van Moer, poursuivi par Q36.5, Soudal Quick-Step et Alpecin, mais aussi du jeune talent Alec Segaert, qui, selon WielerFlits, a reçu une offre considérable de la part de Bahrain Victorious.
Le risque d’un nouveau départ massif en 2026 est donc bien réel : « Absolument pas – les mots du manager général de Lotto, Kurt Van de Wouwer – Nous avons 20 coureurs sous contrat pour la saison prochaine, on ne peut vraiment pas parler d’un exode ». Van Moer et Segaert ? Ils n’ont en fait aucun lien avec nous pour la saison prochaine et sont actuellement libres de signer ailleurs. Le temps presse, mais s’ils devaient partir, cela libérerait de la place dans notre effectif.
Il s’agit toutefois de présenter une équipe renforcée, ou du moins consolidée, au début de l’année 2026 : « Nous attendons de voir les fonds dont nous disposerons et, surtout, l’éventuel deuxième sponsor, je ne peux pas le nier. Nous y travaillons, mais pour l’instant il n’y a rien de concret. Mais il ne faut pas paniquer. Sur ce plan, une sorte de feu vert aurait été donné par Lotto, l’agence qui gère les loteries en Belgique : « Vous pouvez aussi chercher un deuxième sponsor à l’étranger et vous pouvez aussi le mettre devant notre nom, dans l’éventuel futur nom de l’équipe« , en résumé.