Giro : Bientôt le verdict pour les wild-cards

Alors que le Tour d’Italie débutera dans trois mois et demi, les organisateurs devraient dévoiler les noms des équipes invitées pour le premier Grand Tour de la saison durant la semaine. Si RCS Sport essaye à chaque fois de contenter tout le monde, en invitant sur ses classiques (Milan-San Remo et le Tour de Lombardie) ou sur Tirreno-Adriatico les formations n’ayant pas été retenues pour le Giro, il y aura tout de même des déçus.

Pour le moment, seule Bardiani-CSF est assurée d’obtenir une des quatre wild-cards puisque les  »verts fluos » ont remporté la Coupe d’Italie 2016, s’adjugeant d’office une invitation comme le stipule le règlement. Pour le reste, la lutte semble serrée entre cinq autres équipes, même si parmi elles, Gazprom-Rusvelo semble très proche d’obtenir la deuxième invitation. C’est en tout cas ce que croient savoir nos confrères de Cyclingnews. En 2016, l’équipe russe avait fait forte impression pour sa première participation et était même repartie d’Italie avec un succès dans sa besace, l’œuvre surprise d’Alexander Foliforov lors du contre-la-montre en côte à l’Alpe di Siusi. Outre cela, l’équipe Gazprom s’était montrée offensive avec quelques tops 10 d’étape à la clé mais seulement une trentième place au général signée par le leader Sergey Firsanov.
RCS Sport semble enclin à redonner une chance à cette équipe ce qui ne laisserait que deux invitations restantes. Dans la lutte pour celles-ci, trois équipes italiennes et une polonaise sortent du lot.

Androni-Sidermec avant tout, qui a fortement modifié son effectif et dont le manque d’expérience pourrait être un gros handicap dans la course au Giro. C’est d’ailleurs l’équipe de Gianni Savio qui était passée à la trappe en 2016 parmi les équipes italiennes. Cette année, elle mise sur son jeune Egan Bernal, promesse colombienne qui pourrait découvrir le Giro.

Wilier-Selle Italia (anciennement Wilier-Southeast) n’avait pas eu de souci à se faire l’an passé puisqu’elle avait remporté la Coupe d’Italie mais la donne sera tout autre cette année. Si elle peut compter sur l’expérience de Filippo Pozzato et d’anciens du WorldTour comme Ilia Koshevoy ou Manuel Belletti, elle aura comme obstacle son bilan très moyen de 2016 avec seulement quatre tops 10 à la clé (ceux de Belletti et de Busato) et aucun top 5 malgré une belle animation de la course.

Il reste enfin Nippo-Vini Fantini, parmi les écuries italiennes, qui compte dans ses rangs un ancien vainqueur de l’épreuve en la personne de Damiano Cunego. Le Transalpin avait été chercher une cinquième place sur l’étape de Sestola mais le reste de l’équipe avait été assez transparent malgré une présence régulière au sein des échappées.

Le choix pourrait aussi se tourner vers CCC Sprandi Polkowice car la Pologne est pressentie pour accueillir le Grand Départ de la prochaine édition. Si cet argument n’est pas forcément évident, celui de la qualité de l’effectif de l’équipe polonaise peut aussi aider. L’équipe ne compte plus qu’un Italien en la personne de Simone Ponzi mais les Jan Hirt, Felix Grosschartner, Maciej Paterski ou encore Marcin Bialoblocki ont fait leurs preuves dans leur domaine respectif et ils pourraient faire de belles choses sur l’épreuve italienne. Un retour de l’équipe polonaise après sa participation en 2015 n’est donc pas à exclure.

D’autres équipes ont peut-être aussi postulé pour obtenir une de ces fameuses wild-cards mais une chose est sûre, le choix ne sera pas simple.

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