Movistar, Juan Pedro Lopez : « J’aimerais participer au Giro 2026. Pogacar ? Quand il court, 80% du groupe sait qu’il va gagner ».
Juan Pedro Lopez est prêt pour un changement capital dans sa carrière. Le grimpeur espagnol a choisi de s’installer chez Movistar après des années chez Lidl-Trek, l’équipe dans laquelle il a fait ses débuts professionnels en 2020, après quelques mois en tant que stagiaire. Pendant six saisons, la formation désormais sous licence allemande a été sa maison, mais pour la promotion 97, qui a remporté le Tour des Alpes l’an dernier et porté le maillot rose au Giro d’Italia en 2022, l’heure est venue de changer d’air. Le projet de l’équipe espagnole, qui le voulait en soutien d’Enric Mas et, peut-être, du nouveau venu Cian Uijtebroeks, l’a immédiatement convaincu pour un nouveau départ.
Le programme de Juan Pedro Lopez pour la saison prochaine, sa première avec Movistar, devrait commencer par la Vuelta a Murcia, suivie d’une participation en Andalousie. De là, en fonction de son état de forme, le coureur choisira son prochain calendrier avec l’équipe, ce qui devrait le conduire vers une participation au Giro d’Italia 2026, de manière réaliste en soutien à Enric Mas. Dans une interview avec Marca, Juanpe a parlé de l’excitation de la nouvelle aventure : « En moi, il y a de nouvelles choses : de nouveaux rêves, de nouvelles ambitions et beaucoup de désir de tirer le meilleur parti d’une année qui, je l’espère, sera très bonne. Souvent, on a besoin de quelque chose de nouveau, d’un nouveau départ, et je l’ai trouvé ici. Je vais essayer de me préparer pour être au départ du Giro d’Italia, mais il faudra voir comment ça se passe pas à pas.Le Parcours convient très bien à Enric Mas, ce serait un rêve pour moi d’être là avec lui pour l’aider.
L’Espagnol a ensuite partagé une blague sur Tadej Pogacar et la façon dont il domine le peloton : « Quand il est là, nous savons tous quelle est la première position. Quatre-vingt ou quatre-vingt-dix pour cent du groupe le sait. Quand il ne participe pas, la course s’ouvre, devient plus imprévisible, plus chorale ». Un aveu déjà partagé par d’autres collègues, mais qui ne sent pas la reddition inconditionnelle aux possibles batailles de la saison à venir.



