Mikel Landa vise le podium du Tour de France. Quatrième en 2017, septième en 2018, le Basque voit cette saison une « grande opportunité » de figurer parmi les meilleurs. Selon lui, les absences de Chris Froome et Tom Dumoulin pourraient offrir une course plus ouverte, plus incertaine. De quoi rêver d’un premier podium sur les Champs-Elysées pour le représentant de la Movistar, parfaitement remis de sa 4e place du Giro. Il devra pour cela faire fi de la concurrence interne, représentée par Nairo Quintana.

« J’ai hâte que le Tour commence, lance le coureur de 29 ans dans une interview accordée au média basque Deia. Physiquement, je me sens bien. J’ai très bien terminé le Giro, avec de la fraîcheur. Depuis, je me suis bien reposé, j’ai récupéré des forces et me suis bien entraîné. La vérité est que je me sens très bien ! La deuxième semaine après le Giro a été un peu difficile, car j’aurais aimé couper. Mais je ne pouvais pas, j’ai dû me concentrer rapidement sur le Tour. Je suis allé dans les Alpes, dans les Pyrénées, je suis maintenant prêt et exclusivement concentré sur le Tour. »

Comme l’an passé, Landa partagera en France le rôle de leader avec Nairo Quintana. Le champion du monde Alejandro Valverde sera également de la partie, mais ne devrait pas disputer le général. « J’y suis habitué, balaie Landa. Avant même de signer chez Movistar, je savais que j’allais devoir partager le leadership. Nous espérons alors pouvoir jouer en équipe avec Nairo, comme nous l’avons fait sur le Giro (NDLR: avec Richard Carapaz). Je le respecte et l’admire, et je crois que lui aussi. Une tension a été inventée par les médias, mais elle n’existe pas. Nous avons fait les reconnaissances ensemble, nous avons même partagé une chambre. En fait, nous entretenons une relation normale. »