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Simon Clarke : « Pour gagner, il fallait être prêt à perdre » 

Simon Clarke a rapporté, ce mercredi, la première victoire WorldTour de la saison à l’équipe EF-Drapac. Échappé sur la cinquième étape de la Vuelta, le coureur australien de 32 ans s’est extirpé de l’imposant groupe de tête avec Bauke Mollema (Trek) peu avant le pied de la dernière difficulté du jour. A deux, ils ont rejoint Alessandro De Marchi (BMC), qui ouvrait la route seul, et ont fait l’ascension à trois. S’ils se sont regardés dans le final, les trois coureurs ont pu s’expliquer sur un sprint malgré le retour du groupe de Rudy Molard (Groupama-FDJ). Clarke a finalement dominé ses deux compagnons de fuite sur une pointe pour signer sa deuxième victoire sur la Vuelta, six ans après la première.

Racontez-nous votre étape. 

Quelle journée ! Gagner aujourd’hui… Je n’arrive toujours pas à y croire. Plusieurs fois je me suis dit que si j’attaquais encore, j’allais finir par me faire reprendre par le peloton tellement j’étais cuit. Mais il fallait juste courir en se disant que si je souffrais, les autres souffraient au moins autant. Je me le suis répété plein de fois, je voulais me mettre dans une position de gagnant. Heureusement, j’ai trouvé une bonne collaboration avec Bauke Mollema, nous avons très bien travaillé ensemble et ça a payé dans le final.

Comment avez-vous géré le sprint avec le retour des trois poursuivants ? 

Comme je l’ai dit, c’était très dur. Je me suis répété sans cesse que si je voulais gagner, il fallait être prêt à perdre. On recevait les écarts par radio, mais je n’y prêtais pas attention. Je me suis concentré seulement sur Mollema et De Marchi. Je me suis souvenu de mon passé de junior sur la piste, j’en gardais un devant moi et l’autre derrière. J’ai réussi à les contrôler jusqu’à la ligne.

Que signifie cette victoire pour vous ?

J’ai travaillé tellement dur… J’ai gagné une étape sur mon premier grand tour, ça avait l’air si simple… Et là, ça faisait six ans que j’essayais de répéter. Cela a été très dur donc je suis très heureux d’avoir réussi aujourd’hui.

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