Vincenzo Nibali : « Je souffre, mais je persévère »
En difficulté sur les premières étapes difficiles de la Vuelta, Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) pointe déjà à plus de douze minutes au classement général. Venu sur le dernier grand tour de la saison pour préparer les Mondiaux d’Innsbruck, le Sicilien s’est inquiété ce mercredi, dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, de douleurs au dos.
« Quand je pousse longtemps, mon dos me fait mal, avoue-t-il dans le quotidien italien. C’est comme si j’avais une tendinite. Je suis inquiet. Tant que la situation est la suivante, je ne peux pas faire mieux. Je suis aussi inquiet pour l’avenir. »
On peut alors imaginer que Nibali ressent encore les séquelles de sa chute dans la montée de l’Alpe d’Huez. Victime d’une fracture d’une vertèbre, il avait dû être opéré dans la foulée. « J’ai parlé avec Sabatini qui m’a dit que, par expérience, la blessure me laissera toujours une douleur. Izagirre m’a dit la même chose, qu’il fallait des mois pour se remettre en place, a déploré le Sicilien. La question de savoir si je serais encore le même, si mon dos peut revenir comme avant, je me la pose depuis le jour de l’accident. Et je n’ai aucune réponse qui me rassure. »
« Je souffre comme un chien, mais je persévère », a-t-il réagi pour conclure l’entretien. D’ici au 30 septembre, date de l’épreuve en ligne des Mondiaux, il a un mois pour se remettre et retrouver le niveau qui ferait de lui un favori pour décrocher le prochain maillot arc-en-ciel.